les réactions politiques de la candidature de Nicolas Sarkozy

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Juppé, Bayrou, Mélenchon, Le Pen, Joly ou Moscovici : voici quelques réactions à l'officialisation de la candidature de Nicolas Sarkozy mercredi sur TF1

Alain Juppé (UMP) a estimé que Nicolas Sarkozy est "habité par le sens de sa mission et par sa volonté de parler aux Français." Il a défendu "les valeurs de la Ve République et le référendum, qui donne le pouvoir de s'exprimer, est une valeur fondamentale à laquelle nous tenons et Nicolas Sarkozy a raison de la remettre à l'honneur", a dit le ministre des Affaires étrangères lors d'une réunion publique de l'UMP à Bischheim, au nord de Strasbourg.

 

Christian Estrosi sur Twitter, "salue la candidature de rassemblement d'un Président qui a su protéger les Français tout en tenant ses engagements". "Il va désormais pouvoir être plus libre pour présenter aux Français non seulement un bilan composé de 100% d'engagements tenus mais aussi un projet nouveau adapté à la réalité de la crise que nous connaissons". "Le chef de l'Etat a prouvé ce soir qu'il est le candidat du réalisme, face au candidat PS, celui du scepticisme, qui nie les réalités de la crise et propose toujours plus de dépenses", a poursuivi le député-maire UMP de Nice dans un communiqué.

Réagissant via Twitter, Thierry Mariani voit en Sarkozy "l'inverse du candidat PS, candidat d'un clan, d'une idéologie qui fait campagne dans l'invective, la dissimulation, les approximations". Le ministre des Transports annonce "la bataille des idées peut commencer! Les jours qui viennent seront moins simples pour le candidat socialiste". Toujours sur le réseau social, son collègue aux Affaires européennes, Jean Leonetti loue "un discours de vérité, une vision à la hauteur des enjeux du XXIe : une France forte qui protège les Français"

Brice Hortefeux, eurodéputé (UMP), dans un communiqué: "La candidature à l'élection présidentielle de Nicolas Sarkozy est une décision courageuse et utile pour la France et les Français. Parallèlement à sa mission de chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy va pouvoir faire partager à nos concitoyens son projet de poursuivre et d'amplifier le gigantesque mouvement de réformes engagées depuis 2007. Dans un monde instable, en étant à la fois courageux et protecteur, Nicolas Sarkozy construit une France forte et juste. Nicolas Sarkozy, c'est le mouvement. Le candidat socialiste, c'est l'immobilisme".

François Sauvadet, ministre de la Fonction publique (NC): "Ce soir, nous avons vu un candidat sincère, déterminé, responsable et courageux qui a proposé à la France et aux Français un nouveau cap pour les cinq années à venir. Là où le candidat socialiste se contente d'opposer droite et gauche, Nicolas Sarkozy a fait le choix de s'adresser à l'ensemble des Français. Dans le contexte de crise que nous traversons, la priorité c'est de protéger tous nos concitoyens, et cela passe par des choix clairs et assumés."

Christine Boutin, ex-candidate du Parti chrétien-démocrate, ralliée à Nicolas Sarkozy, dans un communiqué : "Dans ces temps difficiles, la France a besoin d'un chef de l'Etat capable de mener le pays et de prendre les décisions indispensables à son redressement économique. Nicolas Sarkozy a choisi de tenir aux Français un discours de responsabilité et de vérité. Je ne peux que me réjouir de cette détermination à mettre en place, sur des bases désormais claires, la politique dont notre pays a besoin, à l'inverse du discours électoraliste et irréaliste tenu par le candidat socialiste".

Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée, dans un communiqué : "Nicolas Sarkozy est l'homme de la situation, le candidat de la crédibilité et de l'audace pour une France qui a besoin de poursuivre le mouvement de réformes engagées depuis 2007 (...) Il sera le candidat du peuple, celui qui attend une France avec moins d'impôts et de dépenses publiques pour celles et ceux qui travaillent, une France où l'assistanat n'est pas une politique en soi, une France où la nationalité demeure le coeur de notre pacte citoyen".

Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP, a jugé "exceptionnelle" l'annonce de Nicolas Sarkozy.

Chantal Jouanno, la sénatrice UMP de Paris a salué l'annonce très "humble" de candidature de Nicolas Sarkozy.

Pas convaincus 

Pierre Moscovici, le directeur de campagne de François Hollande, a commenté sur TF1 : "On sait que Nicolas Sarkozy est candidat mais on ne sait pas bien pourquoi au fond." Le député du Doubt a précisé un peu plus tard que "le bateau France jugera le capitaine Nicolas Sarkozy".

Pour Laurent Fabius, il s'agit ni plus ni moins que "d'une candidature négative" : le a trouvé le chef de l'Etat "peu convaincant" mais surtout "peu convaincu".

François Bayrou, le candidat du MoDem, a estimé sur TF1 qu'une majorité de Français avait envie de changer le capitaine qui avait mené "le bateau sur un récif". "Ce qui était frappant à écouter Nicolas Sarkozy, c'est que c'était exactement les mêmes mots, les mêmes phrases, les mêmes exemples que depuis des mois et des mois. Et ce qu'on voyait quand on était de l'autre côté de l'écran, c'est qu'en réalité le bilan est tellement écrasant".

Michel Destot, député-maire PS de Grenoble, dans un communiqué : "Un deuxième mandat serait le sacrifice de trop pour les Français". "Toutes les contorsions auxquelles se livre Nicolas Sarkozy pour faire oublier le président en échec et le déguiser en un candidat du courage ne suffiront évidemment pas".

François Hollande a ironisé : "Vous connaissez la nouvelle du jour, le 'président-candidat' est désormais 'candidat-président'", a-t-il dit déclenchant les rires des quelque 10.000 personnes - selon le PS - venues l'écouter au Zénith de Rouen. "Je vais vous faire une confidence : moi je m'en doutais !"

Eva Joly a commenté : "C'est clair qu'il faut une alternance. Il faut absolument que nous chassions Nicolas Sarkozy du palais de l'Elysée." "Tout ça pour ça", a lancé la candidate écologiste. "Il ne nous a rien dit. C'était le grand vide, pas un mot sur l'écologie, pas un mot sur la crise environnementale". Nicolas Sarkozy "est dans le déni du bilan de son mandat et dans le déni du fait que sa politique a détruit les emplois dans notre pays. Il est dans le déni qu'il déstabilise notre pays", a-t-elle dit sur France 2.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF: "Cette annonce est une bonne  nouvelle: il va pouvoir être battu!". "Pour le pouvoir d'achat détérioré, pour  la retraite à 60 ans sacrifiée, pour les services publics rendus exsangues,  pour les immigrés et leur familles poursuivis, pour les chômeurs stigmatisés,  pour l'instauration de la TVA à 21,6%, et tant de chose encore, il est temps de  présenter l'addition au monarque du palais de l'Elysée". "Le 6 mai prochain  annulons la réservation au Fouquet's de Nicolas Sarkozy!"

Marie-George Buffet, député PCF, dans un communiqué : "Le Président s'est déclaré candidat. Qu'il le reste. Car, de lui comme président de la République, on n'en veut plus. Surtout parce que si nous voulons une France forte, il faut qu'il parte (...) Tel le cygne avant de mourir, son chant funeste n'amadouera ni ne convaincra plus personne."

Jean-Michel Baylet, président du PRG et membre de l'équipe de François  Hollande, dans un communiqué : "C'est la candidature du redoublement pour le président du triple échec du chômage, du déficit et du pouvoir d'achat. C'est un président tendu qui a longuement dessiné les contours d'un projet qui ne propose ni idée nouvelle, ni perspective nouvelle aux Français".

Nathalie Arthaud, candidate LO à l'Elysée, ironise sur le "président du Fouquet's" qui veut "se transformer en candidat du peuple! Qui le croira?". "Sarkozy est bien sûr candidat à la même politique au service des riches, il veut remettre ça pour cinq ans. Sarkozy a gouverné pour les riches, il sera candidat pour les riches!", a ajouté la candidate trotskiste dans un communiqué.

Roland Muzeau, porte-parole des députés du Front de Gauche, dans un communiqué : "Avec Nicolas Sarkozy, ce n'est pas la France forte mais la France au tapis! (...) Les Français ne peuvent pas être dupes: le projet indigeste de Nicolas Sarkozy, c'est la potion mortelle aujourd'hui imposée au peuple grec et demain à l'ensemble des peuples européens."

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