News : Hérault une collégienne tabassé à mort

News : Hérault une collégienne tabassé à mort

L'adolescente, âgée de 13 ans, frappée lundi midi à la sortie de son collège à Florensac, près de Montpellier, était dans le coma. Elle a succombé à ses blessures en milieu d'après-midi. L'agresseur présumé, âgé de 14 ans, est le frère d'une de ses camarades.
Le drame s'est déroulé vers 12h30 lundi, devant le collège de Florensac, près de Montpellier, dans l'Hérault. Une adolescente de 13 ans, scolarisée dans cet établissement, a été frappée et a succombé à ses blessures en milieu d'après-midi, selon le parquet de Béziers. Dans le coma depuis son agression, la collégienne avait été transportée par hélicoptère et hospitalisée au CHU Lapeyronie de Montpellier L'agresseur présumé est le frère d'une des camarades de la victime. D'après les premiers éléments, l'adolescente aurait chuté lourdement sur la tête, ce qui a entraîné des lésions cérébrales graves et deux arrêts cardiaques, un sur place et un pendant son transport en hélicoptère, a précisé la préfecture de l'Hérault. Le procureur de la République de Béziers a évoqué un "acte inacceptable", commis a priori "à mains nus, sans arme". La vengeance d'un frère ? A l'origine de ce drame, une dispute aurait opposé récemment la jeune victime et une autre collégienne. La victime venait de déposer plainte contre cette collégienne. Le grand frère de cette dernière serait venu pour se venger, selon le procureur. Après avoir obtenu son identité auprès des témoins de l'agression, les gendarmes ont contacté l'agresseur présumé qui s'est ensuite présenté de lui-même, en compagnie de sa mère, à la brigade de gendarmerie de Florensac, où il a été placé en garde à vue. Scolarisé à Sète, l'auteur présumé des coups, âgé de 14 ans et 11 mois, a ensuite été transféré à la brigade de recherches de gendarmerie de Pézenas, en charge de l'enquête, où il a été auditionné. Lundi après-midi, la qualification retenue était "celle de violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner", a souligné le procureur. Des témoins, présents sur les lieux au moment du drame, ont également été entendus lundi après-midi. Le maire avait demandé aux familles de prendre contact Le collège Voltaire de Florensac, où une cellule psychologique a été mise en place afin d'aider au mieux les quelque 350 élèves, n'a pas été fermé, selon l'Inspection d'Académie de Montpellier. A Florensac, un village de quelque 4.700 habitants situé entre Pézenas et Agde, de nombreux policiers et gendarmes étaient sur place autour du collège, dans le centre du bourg. Pour le maire socialiste de la commune, ce drame, "profondément navrant", "est parti d'une altercation entre filles, qui s'est transformé en règlement de compte", a-t-il affirmé à l'AFP. L'élu avait été informé du différend existant entre les deux jeunes filles, "à propos d'une affaire de coeur", et avait demandé la semaine dernière aux deux familles de prendre contact afin de "désamorcer le truc". Les deux jeunes filles "se seraient donné des gifles" après avoir "eu des mots", et c'est le frère de l'autre adolescente, âgée de 14 ans, qui est venu "régler des comptes" lundi, a souligné le maire. Selon lui, l'agression s'est déroulée en présence "d'une partie de l'encadrement du collège qui n'a pas pu s'interposer"."Aujourd'hui, j'en ai gros sur la patate, a ajouté l'élu. Je suis particulièrement affecté, car la jeune fille décédée est la fille d'un ami". Luc Chatel, le ministre de l'Education nationale, a exprimé sa "très vive émotion" dans un communiqué et assuré de son soutien la famille de la victime et la communauté éducative. Il a demandé au recteur et à l'inspecteur d'académie de mettre en place une cellule d'écoute et il se rendra lui-même à Florensac mardi.

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