Les plus haut Gratte-ciel du monde (homonymie) et Tour.

Un gratte-ciel[1] (calque de l'anglais skyscraper) est un immeuble de très grande hauteur. Il n'existe pas de définition officielle ni de hauteur minimale à partir de laquelle on pourrait qualifier un immeuble de gratte-ciel, la notion de gratte-ciel étant essentiellement relative : ce qui est perçu comme gratte-ciel peut varier fortement en fonction de l’époque ou du lieu. Toutefois la société Emporis qui recense les gratte-ciel de la planète utilise la limite inférieure de 100 mètres pour caractériser un gratte-ciel. Cette hauteur ne correspond pas à la hauteur maximale de l'édifice, mais correspond à sa hauteur « structurelle » c'est-à-dire qui ne prend pas en compte les antennes rajoutées par la suite (d'où les différents chiffres pour estimer la hauteur d'un gratte-ciel). Par ailleurs ne sont pas considérés comme gratte-ciel les tours comme la Tour Eiffel car il s'agit d'une tour d'observation et non pas d'un immeuble constitué d'une juxtaposition d'étages.

Historique Il existe depuis des temps anciens des bâtiments de grande hauteur. Généralement, il ne s’agit pas d’immeubles, mais plutôt de monuments. La pyramide de Khéops, dont la hauteur atteignait presque 150 mètres, était un tombeau. Au Moyen Âge, les flèches de certaines cathédrales dépassaient aisément les 100 mètres de hauteur comme celles de Strasbourg (142 mètres), Rouen (151 mètres) dont la flèche fut construite au XIXe siècle, et de Lincoln (160 mètres avant son effondrement), on peut citer aussi le phare d'Alexandrie (135 mètres) ou les ziggourats de Babel. Parmi les plus anciens immeubles d'habitation de haute taille, on peut citer le donjon du Château de Vincennes, construit au XIVe siècle et qui, mesurant 50 mètres de hauteur, est le plus grand d'Europe. Le gratte-ciel, proprement dit, naît aux États-Unis vers la fin du XIXe siècle. La reconstruction de Chicago après le grand incendie de 1871 a permis l’émergence d’une nouvelle approche de la construction d’immeubles afin de réduire les coûts liés à l’augmentation du prix des terrains. Il fallait trouver un moyen pour se protéger en même temps de l’eau (surélévation) et du feu (ossature d’acier et non plus de bois), ce moyen devait être rapide, solide, facile d’assemblage. C’est ainsi que William Le Baron Jenney fut amené à élaborer un système de structure interne sur laquelle repose tout l’édifice, le mur extérieur n’ayant plus rien à porter. Il tira également parti de l'invention de l'ascenseur mécanique et notamment de l'ascenseur de sécurité par Elisha Otis. Les premiers architectes de ce que l’on a appelé plus tard l’école de Chicago ont créé par leurs œuvres et par leur influence un modèle de développement urbain qui a caractérisé toutes les villes américaines au XXe siècle. Il est difficile de dire quel a été le premier gratte-ciel de l’Histoire. Certains disent qu'il s'agit du Home Insurance Building, construit par William Le Baron Jenney, d'autres pensent qu’il s’agit du New York Tribune Building, dessiné par Richard Morris Hunt (New York, 1873, 78 mètres). Ce qui ne fait aucun doute en revanche, c'est le grand mouvement de construction de gratte-ciel à New York dès la fin du XIXe siècle, mais surtout au début du XXe siècle. Avec la construction du New York World Building (94 mètres), New York commence son incroyable développement en matière de gratte-ciel. C’est une vraie course au plus haut building qui commence : Manhattan Life Insurance Building (1894, 106 mètres), le Park Row Building (1899, 119 mètres), puis la Metropolitan Life Tower franchit la barre des 200 m en 1909, mais est finalement dépassée par le Woolworth Building (1913, 241 mètres). Le mouvement se poursuit après la Première Guerre mondiale par le 40 Wall Street, mais surtout par le Chrysler Building puis l’Empire State Building qui atteint 381 mètres, en 1931. Arrêté par la crise économique des années 1930, le mouvement de construction de gratte-ciel reprend dans les années 1960, à New York et à Chicago et, à un moindre niveau, dans d’autres villes du monde. Le World Trade Center (New York) devient le plus haut gratte-ciel du Monde en 1973 avec 417 mètres, il est dépassé en 1974 par la Willis Tower (Chicago) qui mesure 442,3 m. C’est une véritable bataille entre ces deux villes. Dans les années 1990, et surtout 2000, la construction de gratte-ciel reprend très fortement. C’est en Asie, dans des régions à forte croissance que le développement est le plus spectaculaire. De nombreuses tours ont vu le jour ou sont en construction dans le monde chinois. La Taipei 101, inaugurée en 2004 à Taïwan était, à l'époque de sa construction, le plus haut gratte-ciel achevé du monde. Les pays du Golfe, et spectaculairement l’émirat de Dubaï, ont également multiplié les constructions. Le Burj Khalifa a atteint, le 17 janvier 2010, sa hauteur finale de 828 mètres[2] au sommet de l'antenne. Construction La tour traditionnelle Les gratte-ciel sont traditionnellement construits sous forme d’une tour monolithique organisée autour d’un noyau central comprenant notamment les voies de circulation verticale (escaliers, ascenseurs) et les conduites (eau, réseaux électriques et de communication…). La structure porteuse peut être concentrée dans ce noyau central, ou répartie sur des piliers. Certains édifices ont également bénéficié d’une armature entièrement métallique. En matière de construction, il y a une rivalité entre les tenants de la construction en béton, plus résistant au feu, et les tenants de la construction en acier. À l'origine, les gratte-ciel avaient une structure en acier, les murs n'étant pas porteurs. Pour les très grandes hauteurs, l'acier est souvent préféré, car le béton devient trop lourd, manque de flexibilité et n'est pas assez résistant. Cependant, des bétons haute résistance ont été progressivement mis au point. Ainsi, pour pouvoir édifier la plus haute tour du monde, la Burj Khalifa, la filiale BTP de Samsung a mis au point un béton capable de supporter une pression de 800 kg au centimètre carré. 330 000 mètres cubes de béton auront été utilisés pour cette tour[3]. La concentration des circulations en un point du bâtiment pose le problème de son évacuation en cas d’urgence si ces circulations sont rendues impraticables (notamment à cause d’un incendie). De la même manière, la concentration des structures porteuses peut rendre le bâtiment vulnérable si elles sont endommagées. Un autre problème rencontré est l’éclairage des zones les plus centrales&#8201;: au-delà d’une certaine distance, la lumière naturelle n’est plus suffisante pour qu’on puisse se passer d’éclairage artificiel. Dans les zones hautement sismiques, comme le Japon, la construction d'immeubles de grande hauteur pose de redoutables problèmes de sécurité. Des systèmes complexes de vérins et de balanciers permettent aux immeubles de garder leur stabilité en cas de séismes. La construction d'un gratte-ciel de 100/150 m de hauteur dure de 2 à 3 ans en général mais elle peut-être plus rapide. Ainsi l'Empire State Building à New York, haut de 381 mètres et terminé en 1931, a été construit en un an et 45 jours. La Burj Khalifa à Dubai plus haute tour du monde (828 mètres) a nécessité 6 ans de travaux de janvier 2004 à janvier 2010. Il arrive souvent que les travaux s'arrêtent du fait de difficultés financières et qu'ils s'étalent sur une ou plusieurs décennies. Ainsi la construction de la Blue Tower à Varsovie s'est étalée sur 26 années. En Chine les travaux de la plus haute tour du pays, le Centre mondial des finances de Shanghai (World Financial Center) à Shanghai ont duré de 1997 à 2008 du fait d'une interruption de plusieurs années. Un gratte-ciel comme tout bâtiment peut durer plus de 100 ans. Les gratte-ciel de New York construits durant les années 1890 existent toujours (du moins les plus hauts). Très souvent, un gratte-ciel est détruit pour faire place à un immeuble plus élevé. Styles de gratte-ciel Article détaillé : Styles de gratte-ciel.On peut classer les gratte-ciel en fonction de plusieurs styles Style néoclassique Style néogothique, assez fréquent aux États-Unis jusque dans les années 1930 Style Beaux-Arts Style Art déco, le style prépondérant durant l'entre-deux-guerres Style international, le style dominant des années 1950 au début des années 1980 Style modernisme précoce Style stalinien Style brutaliste Style expressionnisme structural Style postmoderniste, le style dominant depuis les années 1980. Style déconstructiviste Styles orientaux Style arabo-islamique Les arches Formes arrondies Formes hyperboloïdes Formes torsadées Formes triangulaires ou pyramidales Nouvelles perspectives La tour polycentrique Une approche plus récente cherche à rompre avec cette conception monolithique, et propose d’organiser le bâtiment sous forme de modules constitués autour de plusieurs noyaux de circulations verticales. Chaque noyau deviendrait le point central d’une plus petite entité tout en constituant une sorte de « super-pilier » de l’ensemble. Les promoteurs de ce type de construction indiquent qu’un tel édifice serait moins susceptible de s’effondrer si l’un de ces piliers était endommagé, tout en vantant une capacité d’évacuation largement améliorée. Les espaces utiles du bâtiment sont répartis sous forme de « grappes » sur les piliers pour bénéficier au maximum de la lumière naturelle. De plus, un incendie survenant dans l’un des modules aurait peu de chances de se propager à d’autres zones de l’immeuble. La principale limitation de cette approche devient alors une occupation plus faible du volume total alloué au bâtiment. Ce concept n’a cependant pas encore été appliqué. Gratte-ciel écologiquesDepuis quelques années, il y a une très forte tendance à construire des immeubles qui s'inscrivent dans une démarche de développement durable. Ainsi, sur certains gratte-ciel on trouve désormais des éoliennes, des panneaux solaires, des systèmes de récupération et de recyclage de l'eau, et aussi la présence de végétaux. Certains des gratte-ciel qui seront construits à La Défense en seront l'illustration. Parmi les gratte-ciel écologiques construits ou en projet : Le Burj al-Taqa, à Dubaï (Émirats arabes unis) ; La Hearst Tower à New York (États-Unis), construite en 2006 ; 340 on the Park à Chicago (États-Unis), construit en 2007 ; Les Tours du Bahrain World Trade Center, à Manama (Bahrain), construites en 2008, équipées d'éoliennes ; Bank of America Tower (New York) (États-Unis), construite en 2008 ; La tour Oxygène à Lyon, 2010 ; La Strata Tower, Londres, 2010. Est équipée d'éoliennes ; La Tour Lighthouse, à Dubaï (Émirats arabes unis), en construction. Sera équipée d'éoliennes ; La Pearl River Tower, à Guangzhou (Chine), en construction ; Tour Generali, Paris La Défense, en construction, présence d'arbres sur les façades extérieures ; L'immeuble Hypergreen (France), en projet ; La Tour Incity à Lyon, en projet. Cette dernière tour est bien représentative des différentes techniques utilisées pour réduire l'impact sur l'environnement ; ainsi elle comporte notamment : une structure triangulaire qui utilise 21 % d'acier en moins qu'une structure classique ; la présence de détecteurs de luminosité qui mesurent l'importance de l'éclairage naturel et qui automatiquement réduisent l'usage de la lumière électrique ; un système sur le toit qui collecte l'eau de pluie et qui au lieu de la diriger vers le système d'égouts l'utilise pour les plantes et pour restaurer l'humidité perdue du fait du conditionnement de l'air ; la réduction au minimum des murs intérieurs pour maximiser la pénétration de la lumière naturelle ; une ventilation naturelle. Il y a des normes dans ce domaine telles que la norme HQE (Haute qualité environnementale) en France ou la norme LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) aux États-Unis. Tours futuristes Au Japon, les ingénieurs et les architectes ont imaginé des tours de plusieurs milliers de mètres de hauteur tels que la X-seed 4000 qui comprendrait 800 étages sur 4 000 mètres. Principaux concepteurs mondiaux Les principaux cabinets d’architecture ou d’ingénierie qui conçoivent aujourd’hui des gratte-ciel de très grande hauteur sont : Cabinets d'architecture américains Skidmore, Owings and Merrill ; Burj Dubaï, Freedom Tower à New-York, Willis Tower à Chicago, SunTrust Center à Orlando, Rondo I-B à Varsovie KPF ; Shanghai World Financial Centre, 311 South Wacker Drive à Chicago, 900 North Michigan à Chicago, 225 West Wacker à Chicago Hellmuth, Obata & Kassabaum (HOK); Regions-Harbert Plaza à Birmingham (USA), Tuntex Sky Tower à Kaohsiung (Taïwan), One Metropolitan Square à Saint-Louis (Missouri), Thomas Eagleton Courthouse à Saint Louis Cesar Pelli ; tours Petronas en Malaisie, One Canada Square à Londres, Key Tower à Cleveland, Bank of America Corporate Center à Charlotte, Wells Fargo Center (Minneapolis) Ieoh Ming Pei ; U.S. Bank Tower à Los Angeles, Tour de la Banque de Chine à Hong Kong, JPMorgan Chase Tower (Houston), Torre Espacio à Madrid, 225 South Sixth à Minneapolis John Portman ; Tomorrow Square à Shanghai, Embarcadero West à San Francisco Smallwood Reynolds Stewart ; The Atlantic à Atlanta, Hearst Tower à Charlotte, Viridian à Nashville Arquitectonica; nombreux gratte-ciel à Miami, Tour Mozart à Issy-les-moulineaux Costas Kondylis; nombreux gratte-ciel à New York en collaboration avec Donald Trump Schuman Lichtenstein Claman Efron ; nombreux gratte-ciel à New York Cabinets d'architecture européens (filiale de la SNCF), Financial tower à Hô-Chi-Minh-Ville, Aspire Tower à Doha Jean-Marie Charpentier (agence ARTE Charpentier), Tour Oxygène à Lyon, Oasis Skyway Garden à Shanghai Lucien Lagrange, vivant aux États-Unis, d'origine française; Park Tower (Chicago), Elysian, Chicago Jean Nouvel, tour Signal à La Défense, torre Agbar à Barcelone, Kölnturm à Cologne Pierre Parat et Michel Andrault, tours Société générale et tour Séquoia à La Défense Dominique Perrault, Habitat sky à Barcelone, Cour de Justice à Luxembourg Christian de Portzamparc, Tour de Lille, tour Granite à La Défense Roger Saubot, tour Total à La Défense Valode et Pistre, tour T1 et tour Generali à La Défense, Tour Incity à Lyon Jean-Paul Viguier, cœur Défense, Sofitel Chicago water tower à Chicago Aedas (Royaume-Uni), Pentominium, Ocean Heights 1 à Dubaï, The Venetian (Macao), AIG Tower à Hong Kong. Norman Foster (Royaume-Uni), Hearst Tower à New York, 30 St Mary Axe, Willis Building (Londres), Al Faisaliah Center à Riyad. RMJM (Royaume-Uni), Gates Of The Orient à Suzhou, Marina Heights Tower, Trident Grand Residence à Dubaï Richard Rogers (Royaume-Uni), 175 Greenwich Street à New York, Hotel Hesperia Tower à L'Hospitalet-Barcelone Kevin Roche (Irlandais basé aux États-Unis), Leo Burnett Building à Chicago, Bank of America Plaza (Atlanta), 60 Wall Street à New York Helmut Jahn (Allemagne-États-Unis), One Liberty Place à Philadelphie, Messeturm à Francfort, Cityspire à New York, Bank of America Tower (Jacksonville)[4], Park Avenue Tower à New York Novotny Mähner Assoziierte (Allemagne), nombreux gratte-ciel à Francfort, City tower (Offenbach) à Offenbach. Ricardo Bofill (Espagne), Citadel Center, 77 West Wacker Drive à Chicago Santiago Calatrava (Espagne), Chicago Spire, Turning Torso à Malmö Archizdrav (Russie), nombreux gratte-ciel à Moscou Tromos (Russie), nombreux gratte-ciel à Moscou dont le Triumph-Palace, Aliye Parusa, Nordstar Tower Cabinets d'architecture asiatiques Architects (Hong Kong), Citic Plaza à Guangzhou, Central Plaza, The Center, Highcliff, et très nombreuses tours à Hong Kong. P & T Architects & Engineers (Hong Kong), The Harbourside à Hong Kong, Exchange Square à Hong Kong, Far Eastern Plaza à Taipei (Taiwan) Wong Tung (Hong Kong), Aigburth à Hong Kong, St Francis Towers, Enterprise Center Tower 1 aux Philippines Wong & Ouyang (Hong Kong), International Commerce Center, Langham Place Office Tower, The Cullinan Towers à Hong Kong. LWK (Hong Kong), Oakridge Ma Leung (Hong Kong), Grand Terrace Nikken Sekkei (Japon), Burj Al Alam à Dubai, Bank of China Tower (Shanghai) à Shanghai, Kansai Electric Power Building à Osaka Nihon Sekkei (Japon), JR Tower à Sapporo, Act Tower à Hamamatsu, Kanayama Minami à Nagoya Taisei Corporation (Japon), Landmark Tower à Yokohama, Shinjuku Oak Tower à Tokyo, Menara Maybank à Kuala Lumpur Kajima Corporation (Japon), Tour NTT DoCoMo Yoyogi à Tokyo, Shiodome Media Tower à Tokyo, World Business Garden à Chiba Takenaka Corporation (Japon), Applause Tower à Osaka, The Tower Osaka à Osaka, Shin Kobe Oriental City à Kobe Kenz&#333; Tange (Japon), Toch&#333; (Tokyo City Hall), Shinjuku Park Tower, Mode Gakuen Cocoon Tower à T&#333;ky&#333; C.Y. Lee (Taiwan), Taipei 101 à Taipei, Tuntex Sky Tower, Chang-Gu World Trade Center à Kaohsiung Hafeez Contractor (Inde), The Imperial à Mumbai Économie La construction d’un gratte-ciel est très liée à la bonne santé économique de la ville ou de la région dans lequel il est construit. Construire un gratte-ciel de 100 étages coûte plus cher que construire deux tours équivalentes de cinquante étages[5], principalement car sa durée de construction est deux fois plus longue, avec une plus forte immobilisation du capital. Les intérêts financiers peuvent représenter 40 % du coût de construction d’une tour de très grande hauteur[5]. Le coût de construction d'une tour de 200 mètres de hauteur est le double de celui d'un immeuble classique de bureaux ; 4000 euros HT/m² contre 2 000 euros. Ce surcoût s'explique par la nécessité de mettre davantage de matériaux pour résister au vent et au poids et aussi du fait de la nécessité de devoir monter ces matériaux très haut. Le respect des normes de consommation énergétique pour les très hautes tours est aussi très difficile. De plus une tour coûte en charge 20 à 30 % de plus, notamment du fait des ascenseurs et du coût de la sécurité[6]. Selon Adrian Smith, architecte américain et l’un des principaux concepteurs de gratte-ciel, la construction d’un bâtiment de très grande hauteur est donc difficilement voire rarement rentable[5]. Pour cela, il faut être extrêmement vigilant à l’immobilisation du capital, à l’utilisation finale des locaux et surtout au contrôle des terrains aux alentours. En effet, la construction d’une très grande tour donne de la valeur au quartier environnant comme cela s’est produit par exemple avec le secteur de Pudong à Shanghai (Jin Mao Tower) ou à Canary Wharf à Londres (Tour Radden). La rentabilité économique d’une tour de très grande hauteur est donc à replacer dans une rentabilité globale sur plusieurs années d’un quartier ou d’une ville. D’où l’émergence des plus hautes tours actuelles dans des villes en plein développement, en recherche de notoriété ou de visibilité et dans un pays ou région avec d’importants capitaux disponibles comme c’est le cas pour les émirats pétroliers du Golfe ou les provinces maritimes chinoises. La construction d’un bâtiment de grande hauteur permettait aussi à l’entreprise qui l’occupait une rationalisation de son activité en regroupant tous ses salariés en un même lieu tout et une augmentation de sa notoriété et de son image. Ce fut le cas de la Willis Tower à Chicago ou des tours Petronas à Kuala Lumpur[5]. Le coût total d'un gratte-ciel de plus de 150 mètres de hauteur peut atteindre plusieurs milliards de $. Quelques exemples[7] : Hearst Tower (Charlotte) (USA), 201 m, 2002, 200 millions de $ Shanghai World Financial Center, Shanghai, 492 m, 2008, 850 millions de $ Tour Granite, Paris-La Défense, 184 m, 2008, 180 millions d'euros Burj Khalifa, Dubai, 818 m, 2009, 1 milliard de $ Tour CMA-CGM, Marseille, 147 m, 2009, 300 millions d'euros Freedom Tower, New-York, 541 m, 2013, 3,1 milliards de $ Tour Signal, Paris-La Défense, 301 m, 2014, 600 millions d'euros Tour Generali, Paris-La Défense, 319 m, 2014, 280 millions d'euros [8] Il arrive parfois que les travaux soient interrompus pour des raisons financières. Lors de la crise financière d'automne 2008, les travaux ont ainsi été interrompus sur la Tour de Russie à Moscou et au Chicago Spire à Chicago. On a parfois remarqué que l'apogée de la construction de gratte-ciel coïncidait avec une période de crise économique. Ainsi l'achèvement de la construction de l’Empire State Building et de la tour Chrysler en 1930/1931 coïncide avec la grande crise économique des années 1930. L'achèvement des tours du World Trade Center et de la tour Sears aux États-Unis en 1973/1974 coïncide avec le début de la crise économique des années 1970. La fin de la construction des tours Pétronas en Malaisie et de la tour Baiyoke en Thaïlande en 1997, plus hautes tours de ces pays et de la région a coïncidé avec le début crise économique asiatique de 1997. La construction de la plus haute tour du monde à Dubaï en 2010 a coïncidé à un mois près à une grave crise économique dans la ville-État. Cela peut s'expliquer par le fait que la construction des plus hautes tours symbolise les excès des périodes de boom économique auxquelles succèdent des périodes de crise (cycle économique), le cycle étant particulièrement marqué dans l'immobilier, une activité d'investissement comme la construction aéronautique ou la construction navale. Variations géographiquesL’Aon Center et la Willis Tower, vues du John Hancock Center à Chicago. Amérique du NordArticle connexe : Liste des plus hautes constructions des États-Unis.Le gratte-ciel était devenu un symbole des États-Unis, son pays d’origine. C’est là que se trouvaient la majorité des plus hauts immeubles mondiaux jusqu’aux années 1980. Chicago et New York, sont aujourd’hui comme hier les deux villes du continent où la densité de gratte-ciel est la plus élevée, mais la plupart des grandes villes possèdent désormais un CBD comprenant plusieurs tours relativement hautes. Les constructions, qui avaient connu une éclipse durant les années 1940 et 1950, sont vigoureusement reparties dans les années 1960 et ont connu leur apogée dans les années 1980, notamment dans les États du Sud. Le rythme des constructions a diminué dans les années 1990 avant de repartir aujourd'hui. Le rythme de constructions nouvelles est actuellement bien inférieur à celui de l’Asie, mais assez soutenu tout de même, et ce, en dépit du traumatisme qu’a représenté la destruction du World Trade Center. Les constructions se concentrent aujourd'hui dans les agglomérations de New York, Chicago, Las Vegas et en Floride. Depuis le début des années 1990, l'agglomération de Miami (Floride) connaît ainsi un important renouvellement urbain. Beaucoup d'immeubles de grand luxe donnant sur la mer y sont construits pour accueillir notamment les retraités du Nord des États-Unis, mais aussi des investisseurs étrangers. Parmi les gratte-ciel de Miami, on peut noter les tours Blue and Green Diamond à Miami Beach, le Trump palace à Sunny Isle, le Jade at Brickell bay, le Portofino à Miami Beach, le Trump international Sonesta Beach Resort à Sunny Isle Beach. Le grand magnat de l'immobilier, Donald Trump, est assez présent dans ces constructions avec des associés locaux. Miami est désormais l'agglomération américaine qui comprend le plus de gratte-ciel après New York et Chicago et devant Houston. Les gratte-ciel de l'agglomération de Miami sont souvent très récents, sur les 50 immeubles les plus hauts de l'agglomération, 43 ont été construits depuis l'an 2000. Cependant la crise immobilière (décembre 2008) fait apparaître que trop d'immeubles ont été construits. Le prix des appartements baisse, la spéculation sur la hausse constante des prix a cessé. Article détaillé : Liste des plus hauts immeubles de l'agglomération de Miami.Beaucoup de gratte-ciel se sont construits ces dernières années dans les autres villes de Floride comme Jacksonville, Orlando, Tampa, St Petersburg. Article détaillé : Liste des plus hauts gratte-ciel de l'agglomération d'Orlando.De nombreux gratte-ciel sont également en construction ou en projet à Las Vegas, une ville en plein boom. Ces immeubles sont souvent associés à des casinos et sont de taille gigantesque. Le plus haut immeuble de la ville est The Palazzo inauguré en 2007 et qui mesure près de 200 mètres. Des tours impressionnantes sont en construction, telle que la Planet Hollywood Towers. Article détaillé : Liste des plus hauts immeubles de Las Vegas.Au Texas, il y a de très grands gratte-ciel à Houston et dans l'agglomération de Dallas. Ils remontent dans une large mesure au début des années 1980 et au boom du pétrole. Certains approchent ou dépassent les 300 mètres de hauteur comme c'est le cas de la JPMorgan Chase Tower (Houston). À l'époque, un nombre excessif de tours ont été construites, ce qui a provoqué la faillite de nombreuses banques qui les ont financés et un faible nombre de constructions pendant de longues années. À un moment, la Federal Aviation Administration, l’autorité fédérale américaine de l’aviation civile, a interdit la construction d’immeubles de plus de 600 mètres[5]. Donald Trump, l'un des plus grands promoteurs mondiaux de gratte-ciel, qui envisageait la construction d’un immeuble de cette hauteur avant les attentats du 11 septembre, a abandonné de peur que cette nouvelle tour ne devienne une cible[5]. Dans l'ensemble, beaucoup de gratte-ciel américains se caractérisent par une très grande recherche esthétique, comme c'est par exemple le cas de la Hearst Tower (Charlotte), et des représentants du style de toutes les époques. En décembre 2009, les agglomérations des États-Unis ou il y avait le plus de gratte-ciel d'une hauteur supérieure ou égale à 150 mètres sont : 1.New York 247 2.Chicago 107 3.Miami 46 4.Houston 31 5.Los Angeles 24 6.San Francisco 21 7.Atlanta 18 8.Boston 18 9.Dallas 18 10.Las Vegas 16 Au Canada, bien que l'espace ne manque pas, de nombreuses villes ont choisi de se développer verticalement. C'est le cas de Montréal, Vancouver, Calgary, Edmonton et surtout Toronto, une agglomération qui compte près de 200 tours dépassant les 100 m avec des gratte-ciel tels que la Scotia Plaza, le One King Street West. Article détaillé : Liste des plus hautes constructions de Toronto.Au Mexique, malgré le risque sismique, de nombreux gratte-ciel ont été construits récemment dans la capitale Mexico ainsi qu'à Acapulco. Le plus haut gratte-ciel du Mexique est la Torre Mayor haute de 225 mètres achevée en 2003. Parmi les gratte-ciel notables de la capitale du Mexique, il y a la Corporativo Santa Fe 505, la Torre Empresarial Altiva. Article détaillé : Liste des gratte-ciel de Mexico. Amérique du Sud En Amérique du Sud, la construction de gratte-ciel est en plein essor au Brésil surtout depuis les années 1990 ainsi qu'au Panama. Les gratte-ciel brésiliens se caractérisent par leur faible hauteur. Aucun d'entre eux n'atteint les 200 mètres. Beaucoup de gratte-ciel brésilien se concentrent à São Paulo, l'une des villes qui comportent le plus de gratte-ciel au monde. Comme les gratte-ciel brésiliens sont souvent de construction récente leur conception est souvent originale comme c'est par exemple le cas de l'Olavo Bilac à Brasilia. À Panama (ville), il y a une extraordinaire frénésie de construction. La ville de Panama accueille en effet des retraités d'Amérique du Nord qui veulent profiter du soleil et d'une monnaie indexée sur le dollar américain. Fin 2008, la capitale du pays comptait près d'une quarantaine de tours dépassant les 150 mètres de hauteur, soit en service, soit en construction. Leur conception est souvent audacieuse comme c'est le cas de la Trump Ocean Club International Hotel & Tower qui sera haute de 293 mètres ou de la Bahia Pacifica. Une tour de plus de 300 mètres de hauteur est même en construction le Faros del Panamá qui en 2012 culminera à 346 mètres. Au Chili est en construction ce qui sera la plus haute tour d'Amérique du Sud, la Torre Gran Costanera de 300 mètres de hauteur. À noter que son concepteur est César Pelli, l'un des plus grands architectes de la planète, qui est d'origine argentine. La plupart des gratte-ciel se situent dans la capitale Santiago. En Argentine de nombreux gratte-ciel ont été construits depuis les années 1990 essentiellement à Buenos Aires où se situe la plus haute tour du pays, la Torre Cavia haute de 173 mètres achevée en 2009. Caractéristique rare, on trouve en Amérique du Sud des gratte-ciel très anciens, construits dans les années 1940 tel le Altino Arantes à São Paulo et même dans les années 1920 (Palacio Barolo à Buenos Aires). Asie de l’Est Le Pudong nouveau quartier d’affaires de Shanghai, en développement depuis les années 1990Le développement des gratte-ciel y est, sauf dans quelques villes, assez récent, mais de grande ampleur. C’est à Hong Kong et au Japon que furent créés les premiers très hauts immeubles de la région. Au Japon, le manque de place a poussé à la construction en hauteur, mais les risques sismiques imposaient d’importantes contraintes techniques. De ce fait la construction de gratte-ciel y était très limitée jusque dans les années 1980. Mais l'explosion du prix des terrains durant la décennie et la libéralisation des règles de l'urbanisme a entraîné une très grande vague de constructions depuis les années 1990 avec des immeubles tels que la Landmark Tower, de 293 m de hauteur, située dans la banlieue de Tokyo à Yokohama ce qui en fait l'immeuble le plus haut du Japon. Hong Kong est historiquement la ville du gratte-ciel dans le monde chinois, et est la ville comptant le plus d’immeubles de très grande hauteur dans le monde. On y compte près de 3 000 immeubles d'une hauteur supérieure ou égale à 30 étages. Le plus haut gratte-ciel de la ville est le Two International Finance Center de 415 m de hauteur. Les constructions se sont surtout multipliées à partir des années 1980. La prospérité et le manque d’espace peuvent expliquer ce phénomène. 7 millions de personnes vivent sur 1 000 km2. Parmi les gratte-ciel emblématiques de la ville, outre le Two International Finance Center, la Tour de la Banque de Chine, la Cosco Tower, le United Centre, le Ho Man tin Hill Road, le Ho Man Street Project. Article détaillé : Liste des plus hauts immeubles de Hong Kong.Le mouvement de construction continue à Hong Kong, mais il s’est surtout étendu à d’autres villes chinoises, où il est stimulé par forte croissance urbaine et l’expansion économique. Le gratte-ciel représente un symbole de la réussite économique de villes telles que Shenzhen, Shanghai, Canton, Pékin, Chongqing et beaucoup ont une esthétique spectaculaire du Porte de l'Orient à Suzhou près de Shanghai, du Wuhan World Trade Center dans le centre du pays ou encore du Moresky 360 à Wuxi. Les gratte-ciel chinois sont pour la plupart très récents. À l'exception de ceux situés à Hong Kong presqu'aucun d'entre eux n'est antérieur à 1980. Article détaillé : Liste des plus hauts immeubles de Shanghai.Article détaillé : Liste des plus hautes constructions de Canton.Article détaillé : Liste des plus hauts immeubles de Shenzhen.Certains projets importants sont actuellement à l’étude en Corée du Sud où la plupart des gratte-ciel se concentrent à Séoul une des villes de la planète qui en comporte le plus. Cependant pour l'instant aucun d'entre eux n'atteint les 300 mètres. En Corée du Nord se trouve l'un des bâtiments les plus hauts de la planète, l'Hôtel Ryugyong haut de 330 mètres sur 105 étages, en train d'être achevé après une longue période d'interruption. À Taïwan, les gratte-ciel se concentrent essentiellement dans les deux plus grandes villes du pays ; la capitale Taipei et Kaohsiung dans le sud du pays. À Taipei se trouve le Taipei 101 qui a son inauguration en 2004 était le plus haut gratte-ciel du monde. Ses ascenseurs sont les plus rapides du monde. À Kaohsiung figure un gratte-ciel exceptionnel la Tuntex Sky Tower de 348 m de hauteur. Aux Philippines, la quasi-totalité des nombreux gratte-ciel se concentre dans la capitale Manille et notamment le quartier d'affaires de Makati. Au Vietnam, il y a plusieurs dizaines de gratte-ciel tous très récents qui se concentrent essentiellement à Saigon et à Hanoi. C'est dans cette ville que se trouve la Tour de Keangnam Hanoï Landmark actuellement en construction et qui avec ses 336 mètres sera la tour la plus haute du pays. En Thaïlande, la plupart des gratte-ciel se concentrent à Bangkok où ils sont particulièrement nombreux et à Pattaya. La tour la plus haute du pays est la Baiyoke Tower II haute de 304 mètres (hors antenne). Elle a été achevée en 1997 à la fin d'une période de croissance économique record, pendant laquelle de très (voire trop) nombreuses tours ont été construites. La Malaisie a détenu pendant plusieurs années le titre du plus haut gratte-ciel du monde, avec ses tours jumelles, les Petronas Twin Towers à Kuala Lumpur, construites en 1998. Le toit n’atteint que 378 mètres, mais le mât culmine à 452 mètres. Les gratte-ciel se concentrent à Kuala Lumpur, la capitale, et dans l'île de Penang où sont présentes de très nombreuses sociétés étrangères. À Singapour, comme à Hong Kong, la forte densité de population a imposé la construction d'immeubles de grande hauteur. Il y a en effet plus de 4 millions d'habitants sur moins de 700 km2. Cependant, les autorités de la ville n'ont pas autorisé la construction de tours géantes et les bâtiments les plus hauts de la ville ne dépassent pas les 280 m. En Indonésie, l'écrasante majorité des gratte-ciel se concentrent à Jakarta où ils se comptent par dizaines. La plus haute tour du pays est la Wisma 46, haute de 250 mètres. Moyen-Orient Dans le domaine des gratte-ciel, l’essor du Moyen-Orient est plus récent encore que celui de l’Asie, mais particulièrement marqué. Dans ces régions peu densément peuplées, la construction de gratte-ciel se justifie essentiellement par une volonté de prestige, de développement architectural et touristique. On y trouve donc des tours particulièrement hautes et spectaculaires. Ce sont les Émirats arabes unis, et notamment Dubaï, qui ont le plus retenu l’attention. À Dubaï, la construction de gratte-ciel à vraiment commencé à partir du milieu des années 1990 avec par exemple la construction de la Dubaï Creek Tower en 1995 et surtout de l'hôtel Burj-Al-Arab inauguré en 1999 et qui est l'un des hôtels les plus luxueux du monde. La construction de gratte-ciel n’est qu’un volet de grands projets visant à faire de l’émirat un centre de tourisme et d’affaires de premier plan. Fin 2011 Dubaï comptera 12 immeubles de plus de 300 mètres de hauteur (par comparaison il n'y en a que 4 à New York). Parmi ceux-ci se trouve le Burj Khalifa qui est le plus haut édifice du monde du haut de ses 828 m. Beaucoup de gratte-ciel de Dubaï se caractérisent par une très grande recherche esthétique et certains seront très originaux. Par exemple sera construite une tour de 30 étages qui tournera sur sa base, une première mondiale. L'immeuble utilisera l'énergie solaire pour effectuer une lente rotation, qui lui permettra d'accomplir un tour complet par semaine de sorte que tout le monde aura les mêmes vues pendant une durée identique. Surtout il y a un projet pour construire une tour de plus de 1 000 mètres de hauteur ! Nakheel, une compagnie immobilière contrôlée par les autorités, a dévoilé ce projet hors du commun, le 4 octobre 2008. Selon le PDG de Nakheel, Chris O'Donnell, le coût en serait de quelque 38 milliards de dollars. Article détaillé : Liste des plus hauts immeubles de Dubaï.Dubaï a servi d'exemple aux autres émirats tels que Abou Dabi, Sharjah, Ajman, Ras el Khaïmah, Fujaïrah qui, eux aussi, se sont lancés dans la construction d'immeubles de grandes hauteurs, bien que peu d'entre eux atteignent les dimensions spectaculaires des plus hauts bâtiments de Dubaï. La construction de ces gratte-ciel se fait dans une large mesure avec des travailleurs venant d'Inde, du Pakistan et du Bangladesh. Leurs conditions de vie et de travail sont très dures (chaleur, soleil) et les suicides sont nombreux. Cependant les constructions à Dubaï ont été beaucoup trop nombreuses ces dernières années. La densité de gratte-ciel par habitant à Dubaï est aujourd'hui la plus élevée du monde après Hong Kong. (environ 400 tours de plus de 100 mètres de hauteur pour une agglomération de 1,5 million d'habitants). D'après la société Emporis en janvier 2011, sur les 100 plus hauts immeubles en construction dans le monde, 20 le sont à Dubaï ce qui est beaucoup pour une ville de moins de 2 millions d'habitants[9]. Du fait de la crise financière qu'a connu Dubaï en décembre 2009 la construction de beaucoup de tours s'est interrompue, le taux de vacance des immeubles atteint un niveau très élevé, le prix des appartements a très fortement chuté. Les autres États du Golfe se sont également lancés dans la construction d'immeubles de très grande hauteur sur une échelle plus modeste qu'à Dubaï. Au Qatar, Doha est la ville du golfe qui a le plus de gratte-ciel après Dubaï. D'autres très grands gratte-ciel ont été construits ou sont en construction à Manama capitale de l'État de Bahrein ou à Koweit City. Dans cette ville la Al Hamra Tower de 412 mètres de hauteur sera achevée en 2011. En Arabie Séoudite, des gratte-ciel d'une beauté spectaculaire ont été construits ou sont en construction tels que le Kingdom Centre à Riyadh ou l'Abraj Al Bait hotel à La Mecque. En Israël, la forte densité d'habitants a imposé la construction de plusieurs dizaines d'immeubles de très grande hauteur. La plupart se situent dans l'agglomération de Tel Aviv où se trouve, à Ramat Gan, la plus haute tour du pays, la City Gate Ramat Gan, haute de 244 mètres. La plupart de ces édifices ont été construits depuis les années 1990. Certains sont assez originaux comme c'est le cas de la tour Sail Tower à Haïfa. Article détaillé : Liste des plus hauts immeubles de l'agglomération de Tel Aviv.Au Liban, à Beyrouth les très nombreuses destructions durant la guerre civile ont imposé la reconstruction de la capitale. Beaucoup d'immeubles de grande hauteur ont été construits depuis le début du siècle,tels que par exemple la Marina Tower. Europe Article connexe : Liste de gratte-ciel européens. Francfort-sur-le-MainLe gratte-ciel n’est pas vraiment dans la culture européenne. L'Europe ne comptait en janvier 2011 qu'un seul immeuble (situé à Moscou) dans la liste des 100 plus hauts immeubles de la planète[10]. Les premiers immeubles de plus de 100 mètres de hauteur en Europe ont été construits dans l'Italie mussolinienne, avec en 1933 la Torre Littoria à Turin et en 1940 la Torre Piacentini à Gênes. Mais c'est dans les années 1950 que commence vraiment la construction de tours de grande hauteur en Europe, en Italie (Milan, Naples), France (Amiens), Espagne (Madrid, Gijon), URSS (Moscou, Riga), Pologne (Varsovie), Roumanie (Bucarest), Allemagne. Les constructions de tours se sont ensuite multipliées notamment en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, mais elles ont été très décriées. Beaucoup de villes limitent donc la construction d’immeubles de grande hauteur pour préserver le paysage urbain traditionnel. Des quartiers de gratte-ciel de bureaux ont donc été construits plus en périphérie : la Défense en banlieue parisienne, et plus récemment Canary Wharf dans l’Est londonien. Des tours de logements sociaux ont également été construites dans des zones périphériques, mais leur hauteur n’est pas assez élevée pour que l’on puisse parler de gratte-ciel. Le plus haut gratte-ciel du continent européen est la City of Capitals: Moscow à Moscou, inaugurée en 2010 (d'après Emporis), comportant soixante seize étages et culminant à 302 mètres. L’ancien détenteur du titre était la Naberezhnaya Tower C (&#1041;&#1072;&#1096;&#1085;&#1103; &#1085;&#1072; &#1053;&#1072;&#1073;&#1077;&#1088;&#1077;&#1078;&#1085;&#1086;&#1081; C) à Moscou, inaugurée en 2007. On observe actuellement un nouvel intérêt pour les gratte-ciel dans les grandes villes européennes, notamment à Londres, Francfort, Paris, Varsovie, Moscou. En France, l'une des premières tentatives pour construire des immeubles d'habitations de grande hauteur remonte aux années 1930 avec, à Villeurbanne dans l'agglomération lyonnaise, la construction du quartier des Gratte-Ciel à l'initiative du maire de l'époque Lazare Goujon, un programme ambitieux d'immeubles atteignant jusqu'à 17 étages et 65 mètres. Toujours dans les années 1930, l'architecte Le Corbusier développa des projets de gratte-ciel dans l'île de la Cité à Paris. En 1952, fut achevée la tour Perret à Amiens. Haute de 104 mètres, ce fut l'un des tout premiers gratte-ciel du continent européen. C'est surtout dans la région parisienne, dans le quartier de La Défense, dans les années 1960/1970 que commencèrent à grande échelle les constructions de gratte-ciel avec, par exemple en 1970, la Tour Les Poissons, premier vrai gratte-ciel de France avec une hauteur de 150 mètres. Au début des années 1970, dans Paris même, de très nombreuses tours sont lancées dans les 13e, 14e, 15e, 17e, 19e arrondissements. Tours d'habitations essentiellement, mais aussi tours de bureaux comme la Tour Montparnasse achevée en 1972, qui, avec ses 210 mètres de hauteur, fut à son époque le plus haut bâtiment d'Europe. À la fin des trente glorieuses en 1974, la région parisienne était de très loin l'agglomération européenne comportant le plus de gratte-ciel. Mais beaucoup de Parisiens étaient hostiles aux tours. Les autorités en limitèrent les possibilités de construction dans Paris même. En 1977, la hauteur maximale des constructions dans Paris a été fixée à 25 mètres dans les arrondissements du centre et 37 mètres alentours, notamment sous l'impulsion du président français de l'époque, hautement hostile aux tours : Valery Giscard D'Estaing. Dans le centre d'affaires de La Défense, un plan de relance de la construction de tours a été lancé en 2006. De nombreux gratte-ciel sont en projet notamment la Tour Signal, la Tour Phare, la tour Generali, et les deux tours du Hermitage Plaza. Ces dernières seront les plus hautes de l'Union européenne avec leurs 323 mètres et 93 étages. Certains prendront la place d'immeubles moins hauts construits durant les années 1960. De la sorte la France devrait voir son parc de gratte-ciel connaître une grande croissance avec en effet une dizaine de gratte-ciel de plus de 150 mètres mètres de hauteur en projet, dont quatre géants dépassant les 300 mètres. Cependant, la crise économique de 2009 va peut-être remettre en cause ou retarder certains de ces projets. En province, seule la ville de Lyon compte deux immeubles de plus de 100 mètres de hauteur : la Tour LCL Part-Dieu (anciennement tour du Crédit Lyonnais), haute de 165 mètres, inaugurée en 1977 et la Tour Oxygène avec ses 115 mètres, achevée en 2010. Trois immeubles de plus de 100 mètres sont en projet dont une de 200 mètres de hauteur : la tour Incity. La ville de Marseille possède aujourd'hui la Tour CMA CGM (aussi appelée French Line ou Tour Jacques Saadé) d'une hauteur de 147 mètres. D'autres tours de grandes envergures sont également en projet dans le cadre du projet Euroméditerranée. On trouve des tours de plus de 100 mètres également à Lille (Euralille), Nantes, Mulhouse (Tour de l'Europe). Il y a aussi des projets de ce type à Toulouse. En Allemagne, la capitale des gratte-ciel est Francfort-sur-le-Main parfois surnommée 'Mainhattan'. Le centre-ville ayant été détruit pendant la guerre, des terrains ont été libérés. Parmi les gratte-ciel emblématiques de la ville, la Messeturm (tour de la foire) conçue par l'architecte d'origine allemande Helmut Jahn et la Commerzbank Tower qui, à sa construction était, avec ses 259 m, la plus haute tour de l'UE. Beaucoup de ces tours abritent des banques, des compagnies d'assurances et des compagnies financières liées à la bourse de Francfort, l'une des plus importantes d'Europe, après Londres et Paris. Au Royaume-Uni, les tours se situent essentiellement à Londres, ou, depuis le lancement du quartier Canary Wharf, au début des années 1990, leur construction a été relancée. Parmi les tours en construction, la Heron Tower qui sera haute de 242 mètres. Ces dernières années des gratte-ciel ont été également construits dans des villes moyennes comme Leeds, Manchester, Swansea (The Tower at Meridian Quay), Sheffield, Liverpool (West Tower), Birmingham (10 Holloway Circus) Article détaillé : Liste des plus hautes structures de Londres.Aux Pays-Bas, à partir des années 1990, un grand nombre de gratte-ciel ont été construits en particulier à Rotterdam (Maastoren, Millenium Tower) à Amsterdam (Rembrandt Tower) et à La Haye où se trouve un gratte-ciel qui a remporté un prix d'architecture (le Emporis Skyscraper Award), le Het Strijkijzer. Article détaillé : Liste des plus hauts gratte-ciel de Rotterdam.En Espagne, le boom immobilier de ces dernières années a entraîné la construction de nombreux d'immeubles de grande hauteur, notamment dans les cités balnéaires telles que Benidorm, Villajoyosa ainsi que dans la capitale Madrid où quatre tours de plus de 200 mètres ont été inaugurés en 2007 et 2008 dont la plus haute du pays la Torre de Cristal. En Italie, il y a peu de gratte-ciel. Ils se concentrent à Naples et à Milan. C'est à Turin que se trouve le plus ancien gratte-ciel d'Italie et d'Europe, la Torre Littoria construite en 1933 et haut de 109 mètres. À Milan des gratte-ciel ont été construit dans les années 1950 à une époque où on en construisait très peu dans le monde (cas de l'Immeuble Pirelli). Pour l'instant, aucun immeuble italien n'atteint les 150 mètres, mais des immeubles plus hauts sont en construction à Milan tel que l'immeuble de la région de Lombardie. (Palazzo Lombardia) En Pologne les gratte-ciel se concentrent à Varsovie ou se trouve notamment le Palais de la culture et de la science de style stalinien. Article détaillé : Liste des plus hauts gratte-ciel de l'agglomération de Varsovie.En Russie, où il y a un manque important d’espaces modernes de bureaux, de très nombreux gratte-ciel sont en construction, en particulier à Moscou où à l'époque de Staline dans les années 1950 avaient été construits les premiers grands gratte-ciel d'Europe (hauteur > 150 mètres) dans un style unique au monde. À partir de l'an 2000, avec la très forte reprise économique, les constructions ont repris à un très grand rythme. Moscou est désormais la ville d'Europe qui compte le plus de gratte-ciel avec en 2009 une quarantaine de tours dépassant les 150 mètres et plus de 200 immeubles de plus de 100 mètres de hauteur la plupart construits depuis l'an 2000. Les deux plus hauts gratte-ciel d'Europe sont d'ailleurs situés à Moscou. Certains projets sont très ambitieux comme la Tour Vostok. Elle sera haute de 360 mètres, sur 92 étages. Ce sera la tour la plus haute d’Europe à son achèvement. Dans les autres grandes villes, de nombreux projets sortent de terre, à Saint Petersburg, Samara (Ladya 2), Yekaterinburg (Antey-3), Saratov, Volgograd, Oufa, Novosibirsk. Les gratte-ciel russes se caractérisent souvent par une grande originalité comme c'est le cas de la tour Paveletskaya à Moscou. D'autres gratte-ciel perpétuent le style stalinien comme c'est le cas du Triumph-Palace construit en 2005 ou de l'Edelweiss (Tour) construit en 2003. Presque tous ont été conçus par des architectes russes. Dans la partie européenne de la Turquie à Istanbul ont été construits depuis les années 1990 un très grand nombre de gratte-ciel dont la Isbank Tower 1 haute de 181 mètres, le Sisli Plaza. En 2010, devrait être achevé le Diamond of Istanbul haut de 270 mètres qui sera le plus haut gratte-ciel de Turquie et de l'Europe . Afrique Centre-ville de Johannesbourg vue du Carlton CentreLa première Tour de grande hauteur à avoir été construite en Afrique est l'immeuble Liberté, d'une hauteur de 78 mètres et de 17 étages, conçue par l'architecte suisse Léonard René Morandi et achevée en 1950 à Casablanca, au Maroc. Les Twin Center (tours jumelles) de 28 étages chacune, situées au cœur de la ville dans le quartier Maarif, mesurent les 115 mètres de hauteur et constitués par ailleurs les plus hautes tours du Maghreb. Plusieurs tours verront le jour dans les quelques années qui suivent à Casa, notamment la tour du Casa Nearshore en construction qui mesurera 160 mètres de hauteur. En Égypte, plusieurs gratte-ciel sont également construits, notamment à Alexandrie et au Caire [11], mais aucun ne dépasse les 150 mètres. À Dakar, au Sénégal, est prévu le plus haut gratte-ciel d’Afrique, la tour Kadhafi, qui, lorsqu’elle sera construite, mesurera 250 mètres et abritera des bureaux et hôtels. À Abidjan en Côte d'Ivoire, plusieurs tours de plus de 25 étages ont été construites durant les années 1980. En Afrique du Sud, et notamment à Johannesbourg de nombreux gratte-ciel ont été édifiés surtout dans les années 1970, le plus haut étant le Carlton Centre (222 m) suivi par le Pearls Of Umhlanga à Umhlanga Rocks. Parmi les gratte-ciel notables, le Michelangelo dans la banlieue de Johannesburg, Embassy à Durban, le Triangle House au Cap. L'Afrique du Sud est de loin le pays d'Afrique qui compte le plus de gratte-ciel. Océanie Il y a de très nombreux gratte-ciel en Australie du fait de la concentration de la population dans quelques villes millionnaires. La tour la plus haute du pays (hors antenne) est la Eureka Tower, haute de près de 300 mètres sur 91 étages, située à Melbourne. C'était à son inauguration, en 2006, la plus haute tour d'habitation du monde. Sydney comprend une centaine d'immeubles de 100 mètres de hauteur et plus . Il faut noter la présence de nombreux gratte-ciel dans la Ville de Gold Coast au nord de Sydney, qui comprend l'une des tours les plus hautes du pays, la Tour Q1, qui comprend 78 étages (276 mètres de hauteur hors antenne). En Nouvelle-Zélande, la plupart des gratte-ciel sont concentrés dans la plus importante ville du pays, Auckland. La tour la plus haute du pays est le Vero Centre haute de 167 mètres. Nombre de gratte-ciel La société Emporis, spécialisée dans le recensement des gratte-ciel, indique les chiffres suivants pour le nombre de gratte-ciel dans le monde le 11 janvier 2011, gratte-ciel que cette société définit comme immeuble d'une hauteur structurelle supérieure ou égale à 100 mètres [12]: Total mondial : 7 559 dont Asie : 3 808, soit 50 % Amérique du Nord : 2 586, soit 34 % Europe : 503, soit 6,7 % Amérique du Sud : 293, soit 4 % Océanie : 286, soit 4 % Afrique : 83, soit 1 %. Les villes (villes sans agglomération) qui en comportent le plus sont [13]: 1.Hong Kong : 1 216 2.New York : 562 3.T&#333;ky&#333; : 343 4.Chicago : 278 5.Shanghai : 218 6.Dubaï : 216 7.Toronto : 136 8.Singapour : 121 9.Bangkok : 108 10.Guangzhou : 103 Cependant, il faut prendre ces chiffres avec prudence. Emporis ne recense pas tous les gratte-ciel, notamment pour les pays d'Amérique du Sud et d'Asie. Pour les villes asiatiques, les chiffres d'Emporis ne sont pas cohérents avec les chiffres de sa base de données. Il faut donc considérer ces chiffres comme un minimum, les chiffres pour l'Asie étant probablement beaucoup plus élevés, au minimum deux fois plus élevés pour la Chine. Dans l'ensemble de la planète, depuis le début du siècle, il se construit environ 500 à 900 immeubles de 100 mètres de hauteur et plus chaque année. Les perspectives de construction sont un peu assombries par la crise de l'immobilier (août 2008), mais elles sont très favorables en Chine et surtout en Inde où il y a encore très peu de gratte-ciel vu la taille du pays. En Europe, les pays situés à l'est doivent rapidement s'équiper en immeubles de bureaux modernes et les pays de la moitié ouest, comme la France, développent de nouveaux centres urbains tels que La Défense. Par ailleurs, l'évolution des techniques de conception et de construction facilite les constructions en hauteur. Avantages et inconvénients des gratte-ciel Avantages .Point de repère et symbole esthétique pour un pays, une ville, une entreprise 2.Économie de surface occupée au sol 3.Effets de synergie dus au regroupement dans un petit espace de services auparavant dispersés 4.Gain en notoriété Inconvénients .Coût élevé 2.Gaspillage énergétique 3.Difficulté de circulation des personnes - posant problème pour leur évacuation et l'accès des secours (problème soulevé dès 1974 dans le film La Tour infernale) 4.Modification climatique - vents turbulants, ombrage des voisins 5.Moins efficace utilisation de l'espace apres 5 à 7 étages due des espaces neceasaaire au services (escaliers, ascenceurs, gaines de ventilation, gaines électriques, toilettes, etc.) Records Article détaillé : Liste des plus hauts gratte-ciel du monde. Remarque préliminaire : comment calcule-t-on la hauteur d'un gratte-ciel ?[modifier]Selon les sources, les chiffres concernant la hauteur d'un gratte-ciel peuvent diverger. La question est en effet de savoir si l'on compte ou non les antennes et flèches ou juste la hauteur du dernier étage. Officiellement, on compte dans la hauteur d'un gratte-ciel les antennes si elles font partie de la structure de l'édifice - on les appellera d'ailleurs plutôt « flèches » en anglais : spire. C'est-à-dire que, si l'on enlevait la flèche, on modifierait radicalement l'architecture et l'esthétique du bâtiment. L'exemple type du gratte-ciel à flèche est le Chrysler Building à New York. En revanche, si des antennes ont été rajoutées a posteriori sur le gratte-ciel, mais sans faire partie de la structure de l'édifice, elles ne sont pas comptabilisées. Cette distinction, qui peut paraître inutile, a en fait pris toute son importance en 1997, lorsque les Petronas Towers à Kuala Lumpur ont ravi le titre de plus haut gratte-ciel du monde à la Willis Tower de Chicago. La taille officielle des premières est de 452 m contre 442 m pour la Willis Tower. Mais, pour les Petronas Towers, il s'agit de la hauteur de la flèche structurale, le toit s'élevant en fait à 410 m. Alors que pour la Willis Tower, c'est bien le toit qui s'élève à 442 m, les deux immenses antennes (qui culminent à 527 m) ne faisant pas partie de la structure. Ainsi, si l'on mettait ces trois tours côte à côte, un spectateur aurait, au premier coup d'œil, l'impression que la Willis Tower est bien plus grande. Plus hauts gratte-ciel du monde achevés Comparaison des plus hauts gratte-ciel du monde, fin 20081.Burj Khalifa à Dubaï, (2010), 828 m 2.Canton Tower à Guangzhou, (2010), 600 m (flèche comprise ; toit : 454 m) 3.Taipei 101 à Taipei, Taïwan, (2004), 508 m (la flèche est comptabilisée, car elle fait partie intégrante de la structure du gratte-ciel ; la hauteur du toit est de 448 m). 4.La tour Shanghai World Financial Center de Shanghaï, République populaire de Chine, (2008), 492 m. 5.La tour International Commerce Center, Hong Kong, Chine, (2010), 484 m. 6.Petronas Twin Towers 1 et 2 à Kuala Lumpur, Malaisie, (1998), 452 m (flèches comprises ; toit : 410 m) 7.Willis Tower à Chicago, États-Unis, (1974), 442 m (527,3 m avec l’antenne) 8.Jin Mao Tower à Shanghai, Chine, (1999), 421 m. 9.Trump Tower à Chicago, États-Unis, (2009), 419 m (flèche comprise ; toit : 356,9 m) 10.Two International Finance Center, Hong Kong, Chine, (2003), 412 m. 11.Citic Plaza, Guangzhou (Canton), Chine, (1996), 391 m. 12.Shun Hing Square, Shenzhen, Chine, (1996), 384 m. 13.Nanjing Greenland Financial Center, Nanjing, Chine, (2010), 381 m (450 m avec l’antenne). 14.Empire State Building, New York, États-Unis, (1931), 381 m (449 m avec l’antenne). 15.Central Plaza, Hong Kong, Chine, (1992), 374 m. 16.Tour de la Banque de Chine, Hong Kong,Chine (1989), 369 m. 17.Baiyoke Tower II, Bangkok, Thaïlande, 343,35 m. Détruits : 1.World Trade Center (tour 1), New York, États-Unis, (1972&#8594;2001), 417 m. (527 m. avec l’antenne) 2.World Trade Center<

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