Le scandale planétaire de PIP ( Jean Claude Mas ) implants mammaires

pip-implants-mammaires-conformes-choc-femme-cancers-maladie-sein-poitrine-refaire-chirurgie-plastique-corp-baute-chirurgien-meilleur-buzz-2012-protheses.jpgL'affaire des prothèses mammaires défectueuses de l'entreprise française, qui concernerait 400.000 à 500.000 femmes dans le monde, est en passe de devenir un scandale planétaire. Plusieurs pays, en Europe, en Amérique latine et jusqu'en Australie, ont émis des recommandations.

Le scandale des implants mammaires PIP déborde désormais largement des frontières françaises : 400.000 à 500.000 femmes seraient concernées dans le monde. Et chaque pays concerné adopte les mesures qu'il juge adéquates pour circonscrire la psychose. Ains, l'Allemagne a recommandé vendredi le retrait des prothèses mammaires défectueuses de la société française PIP. A contrario, Londres estimait une telle recommandation injustifiée

Les autorités sanitaires allemandes réagissaient ainsi "à titre préventif" après qu'un nombre croissant de médecins et d'hôpitaux se furent manifestés pour signaler des problèmes avec ces implants notamment des ruptures de l'enveloppe de prothèse, a expliqué l'Institut fédéral pour les produits médicaux (BfArM), placé sous la tutelle du ministère de la Santé. L'Institut n'était pas en mesure de préciser le nombre de cas concernés, mais selon la presse, 7500 femmes porteraient un implant de Poly Implant Prothèse (PIP), société en faillite depuis mars 2010 et au coeur de ce scandale planétaire. Dix-neuf cas de prothèses défectueuses avaient été répertoriés fin décembre dans le pays. A noter que la République tchèque a également décidé d'agir en recommandant aux quelque 2000 femmes qui ont reçu des prothèses mammaires PIP dans le pays de les faire retirer.

 

L'UE veut un système d'évaluation commun
 
De son côté, le Royaume-Uni a assuré n'avoir trouvé aucun élément plaidant en faveur d'un "retrait généralisé" de ces implants dont sont dotées 42.000 femmes. Londres a néanmoins assuré que les femmes opérées dans le secteur public hospitalier pourraient les faire retirer gratuitement si elles le désiraient.
 
Au niveau européen, la Commission a annoncé le 5 janvier avoir proposé la mise en place d'un "système d'évaluation commun" pour aider les différentes autorités sanitaires à évaluer les risques. Un renforcement de la législation européenne sur la traçabilité des prothèses et l'échange d'informations entre Etats sur les "dispositifs médicaux" vont être présentés prochainement. Outre ces derniers cas, de nombreux autres pays ont auparavant pris des dispositions quant au scandale des prothèses PIP. En voici la liste, qui couvre plusieurs continents.
 
 
EUROPE

Belgique: Les autorités recommandent le 23 décembre 2011 un examen systématique et retrait en cas de rupture, suspicion de rupture ou suintement.
Espagne : Recommandation d'un suivi médical depuis le 31 mars 2010; retrait en cas de soupçon de rupture.Finlande : Une surveillance spéciale est recommandée le 23 décembre 2011.
Italie : Les autorités recommandent une surveillance médicale le 22 décembre 2011 pour les implants dont la pose a été interdite en avril 2010. Le nombre de porteuses est évalué à 5.000 (presse). Le 30 décembre, le parquet de Turin a ouvert une enquête sur Jean-Claude Mas, fondateur de PIP.
Pays-Bas: Le 27 décembre 2011, les autorités recommandent aux 1.000 femmes portant ces prothèses, interdites depuis 2010, de "ne pas paniquer" mais d'effectuer des contrôles.
  
AMERIQUE LATINE
 
Bolivie: Ces implants sont interdits mais des chirurgiens ayant rapporté leur présence, les autorités proposent une opération gratuite pour les ôter.
Brésil: L'usage des prothèses PIP est interdit le 30 décembre 2011. Elles avaient été retirées du marché brésilien depuis 2010. L'Agence nationale de vigilance sanitaire (Anvisa) a recommandé aux porteuses de se soumettre à des examens médicaux. Plus de 34.600 implants individuels de cette marque ont été importés au Brésil, dont 24.534 ont été commercialisés.
Chili: 1.100 implants ont été commercialisés. Les autorités sanitaires recommandent aux porteuses de renforcer le contrôle médical.
Equateur: Les implants sont interdits le 29 décembre 2011. Environ 5.000 Equatoriennes en sont dotées (presse).
Venezuela: Le gouvernement annonce le 27 décembre 2011 la gratuité du retrait dans les hôpitaux publics, même si les prothèses ont été placées "de façon illégale". Environ 200 porteuses vont réclamer en justice le remplacement aux frais de l'entreprise et la détermination des responsabilités du gouvernement français.
  
ASIE-PACIFIQUE
 
Australie: Les autorités estiment le 5 janvier 2012, qu'il n'y a "pas de preuve", d'un risque anormal de rupture des prothèses PIP vendues dans le pays. Seuls 37 cas de rupture d'implants ont été répertoriés sur 9.054 utilisés entre 2002 et 2011 (0,4%). Les prothèses PIP ne sont plus utilisées en Australie depuis 2010.

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