Que pensez-vous de L'Airbus L'A380

Que pensez-vous de L'Airbus L'A380

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Commentaires (3)

  • 1. | 13/07/2010
frederic ta pas mal a la main a force d'ecrire tout sa --' ??
pierre
  • 2. pierre | 24/06/2010
tu peu faire édité chez (laffont ton roman!!) ta plus simple, bientot plus de pétrole donc airbus a 380 crac au garage hihih reste le véloooooooooo
frederic
  • 3. frederic | 17/06/2010
Ca y est, j'ai viré les deux tiers du billet avant que personne ne se décourage. On devrait toujours faire ça.

Dès fois je le fais, mais au moment de la publication, pas le lendemain, alors que des gogos sont déjà venus et se sont dit, je cite : "fait chier".

Néanmoins, afin de ne pas avoir l'impression d'avoir perdu mon temps hier soir, je copie ci-dessous ce que j'ai viré.

Mais vous n'êtes pas obligés de lire.

Au contraire.

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Pas grand-chose à foutre, c’est une façon de parler, je prends l’avion deux fois par semaine, une fois pour aller à Brest, une fois pour en revenir. Le pire, c’est que quand je vais en Bretagne voir ma mère et arroser ça avec les copains, je prends le train. Quand je prends l’avion, j’ai toujours peur au décollage. Et je ne prends que des Airbus A319. Quand ce truc accélère et commence à monter, je me demande comment ce gros machin arrive à décoller, et surtout quand il commence à bouger à cause du vent ou du pilote qui a trop bu, j’ai toujours la pensée qu’un des connards qui partagent le voyage avec moi va recevoir un appel sur son portable.
C’est interdit. Il est obligatoire de couper son portable avant de monter dans l’avion. Contrairement au train où il est obligatoire de couper son portable pour ne pas faire chier les voisins. Pardon. Pour ne pas importuner les voisins. Dans l’avion, le portable est interdit pour des raisons techniques. Alors, quand on décolle et que ça bouge un peu, j’ai toujours peur qu’un abruti oublie de couper son portable et que le machin s’écrase.
Je suis cadre. Je mets une cravate. J’ai un portable. Non, j’en ai deux (pas des cravates des portables. Des slips, il en faut plusieurs quand on voyage, on ne sait jamais. Des cravates, les gens comprennent très bien qu’on voyage avec une seule. Cela dit, aucun client, aucun fournisseur n’a jamais eu l’occasion de constater que je pars en voyage avec un seul slip. D’autant que ce n’est pas vrai, j’ai la fâcheuse habitude de multiplier les caleçons, tout en évitant d’être en excédent de bagages).
Je les coupe toujours avant de prendre l’avion (pas les cravates et les caleçons, les portables). J’ai une discipline incroyable. Quand je prends l’avion, je vois toujours les mecs autour de moi faire les fiers et couper leur portable à la dernière minute. Moi, je suis cadre et abonné à Air France. J’ai la chance de monter toujours à l’avant de l’avion. On attend moins pour sortir, donc on arrive plus tôt. Mais c’est là qu’il y a le plus de bruit.
Il y a quinze jours, j’étais assis à côté d’un jeune. Il n’était pas abonné, ce qui n’est pas un signe de régression sociale. Au moment du décollage, il me demande si le bruit est normal. J’avais les ongles enfoncé dans les accoudoirs, et, benoîtement, je lui ai dit que « oui, c’est normal, ça fait des années que je prends l’avion, ça fait toujours plus de bruit à l’avion, vous savez ces machins ça s’écrase rarement ». Quelle marque de fierté alors que mon caleçon commençait à voir de belles couleurs. Ils sont cons, les jeunes. Dans mon précédent billet, je parlais des boulots qui allaient disparaître grâce aux progrès technologiques. Je voulais embrayer sur les gens qui ont un boulot mais qui ne bossent que très peu. Je voulais citer deux ou trois exemples. A force de prendre l’avion, j’ai pensé aux hôtesses de l’air et autres Stewards. Ils sont là. Ils attendent qu’on rentre dans l’avion et nous souhaitent bon voyage. Ils nous font des démonstrations de sécurité qu’on ne regarde pas, on prend l’avion toutes les semaines. Vous vous imaginez au théâtre, en regardant dix fois la même pièce ? Ils nous servent à boire en souriant bêtement. C’est un métier de faire semblant de bosser.
Mais, avec l’habitude des avions, j’ai commencé à voir le truc sous un autre angle. Ce sont des professionnels qui nous rassurent, nous calment et assurent notre sécurité. J’adore ces gens-là qui ne dorment que rarement chez eux et nous permettent de passer un voyage sans penser que toutes les dix minutes on peut s’écraser.
Sur l’aspect « servir à boire », je vais me permettre de rigoler deux minutes. Je pars de Brest à 17h40 une fois par semaine. Vers 18 heures, le vol est stationnaire, on commence à nous servir à boire. Je commande systématiquement une bière. Je ne peux pas concevoir qu’à 18 heures on puisse commander autre chose qu’une bière, à moins qu’on soit résolument contre l’alcool. Un jour, on était trois sur la rangée, ce qui, somme toute, est normal. Le premier demande un Perrier (en fait c’était un sweppes, mais je ne sais pas comment ça s’écrit), le deuxième dit « heu… Un ¨Perrier aussi, s’il vous plait ». Je commande une bière (ces temps-ci sur les vols internes de Air France, ils ont de la Grimbergen blonde). Je me rappellerai toujours de la tête de mon voisin quand il a vu l’hôtesse me servir et qu’il m’a dit « ah ! Bon ! il y a aussi de la bière ».
C’est un sujet qui me fait toujours rigoler, et je vous remercie, amis lecteurs, de me suivre jusque là. Les boissons que commandent les gugusses dans les avions. Ils ont soit accompagnés de leurs patrons, soit de leurs sous-fiffres et n’osent jamais commander une bière, un whisky ou un truc normal que l’on puisse boire à 18 heures. Mesdames, Messieurs ! Où que vous soyez. A 18 heures, il n’y a qu’un truc buvable : de la bière. Sauf si vous avez déjà bu avant et que vous devez prendre la voiture à Orly. Là je vous conseille le jus de pomme, le Perrier ou le suicide.
Je peux vous garantir que toutes les personnes qui voulaient un bière dans l’avion et qui volaient à côté de moi, mes patrons, mes sous-fiffres ou de simples quidams ont toujours poussé un cri de soulagement quand ils passaient après moi alors que j’ai commandé une bière ou un cri de désespoir quand ils passaient avant moi et que je me suis permis une bière.

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