Marine Le Pen appelée à condamner les propos de son père

Marine Le Pen appelée à condamner les propos de son père

Niant toute provocation en ayant jugé vendredi que la "naïveté" des Norvégiens était "plus grave" que les attaques perpétrées par Breivik, Jean-Marie Le Pen a maintenu ses propos samedi. Dans la classe politique, ça passe mal
Les propos de Jean-Marie Le Pen font des vagues, et c'est vers sa fille, présidente du FN, que les regards se tournent. Le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, a jugé dimanche sur Europe 1 qu'après les propos de Jean-Marie Le Pen, insistant sur la "naïveté" du gouvernement norvégien pour expliquer la tuerie d'Oslo, des propos qu'il a maintenus samedi (lire notre article > Tuerie en Norvège: Jean-Marie Le Pen dément toute provocation), c'est maintenant "à Marine Le Pen de prendre ses responsabilités". Elle doit "dire clairement que ce discours est un discours totalement irresponsable, que ces déclarations sont inadmissibles", a estimé Benoît Hamon Même son de cloche et même demande de la part de Pierre Moscovici, coordinateur de la campagne de François Hollande pour la primaire PS, qui a aussi demandé dimanche matin à Marine Le Pen de sortir de son silence, faute de quoi elle laisserait penser que son parti "cautionne" les propos de son président d'honneur. "L'opération de dédiabolisation : une manipulation" Egalement candidate à la primaire PS, Martine Aubry a aussi condamné dimanche les propos "injustifiables" de Jean-Marie Le Pen et comparé la volonté du FN de se donner une image différente à une "opération de manipulation". "Ce multirécidiviste du détail et de la haine révèle, s'il en était besoin, la gigantesque opération de manipulation baptisée ‘dédiabolisation' à laquelle se livre le FN depuis plusieurs mois", a-t-elle poursuivi, tout relevant que dimanche matin "aucune voix au sein de l'UMP" n'avait encore "jugé utile de dénoncer de tels propos". La réaction de l'UMP est finalement arrivée en fin d'après-midi : Valérie Rosso-Debord, déléguée générale adjointe de l'UMP, a dénoncé "des propos particulièrement irresponsables" de Jean-Marie Le Pen et appelé sa fille à prendre position sur ces déclarations et "sortir d'un faux double langage". Le PCF, lui, a jugé que Jean-Marie Le Pen a "perdu tellement pied que même un massacre humain ne l'émeut pas". "Le Front national est un parti d'extrême droite raciste et xénophobe aux propos criminels et terroristes et les dires de l'ex-président du FN en sont la preuve (...) malgré les tentatives de relookage de l'héritière du trône du FN", ajoute le Parti dans un communiqué, en allusion là aussi à l'oeuvre de Marine Le Pen, qui a pris la présidence du parti en janvier.

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