News Sarkozy veut jouer l'unité française autour de l'euro

News Sarkozy veut jouer l'unité française autour de l'euro

Le chef de l'Etat appelle les parlementaires à l'union sacrée pour réduire la dette, dans une lettre à tous les députés. En s'inspirant d'Obama.

Nicolas Sarkozy exhorte majorité et opposition à l'union sacrée dans la remise en ordre des finances publiques françaises, dans une lettre adressée mardi aux parlementaires et obtenue par Reuters. L'Assemblée nationale et Sénat ont voté en termes identiques l'inscription dans la Constitution d'une "règle d'or" imposant aux gouvernements français de limiter les déficits budgétaires et de rééquilibrer les comptes publics. Mais le président français n'a pas, à ce jour, la majorité des trois-cinquièmes au Parlement réuni en Congrès nécessaire pour la ratifier, du fait du refus de l'opposition de gauche de joindre ses voix à celles de la majorité. Dans sa lettre aux députés et sénateurs, il vante le plan de sauvetage financier de la Grèce, adopté jeudi par les dirigeants de la zone euro, grâce à l'accord franco-allemand qu'il avait conclu la veille avec la chancelière Angela Merkel à Berlin. Il estime que l'étape suivante doit être un renforcement de la gouvernance économique de la zone euro, pour permettre à celle-ci d'agir "avec rapidité et efficacité". "Nous devons doter la zone euro d'un véritable gouvernement économique, dont la réunion au sommet des États doit être l'élément central", explique Nicolas Sarkozy. "Lui seul peut définir une stratégie économique commune assurant la cohérence des politiques des États membres." Il ne s'agit pas de fondre budgets et ministères en "un seul et même monstre technocratique", ce qui ce serait "illusoire et même dangereux", poursuit-il, mais de tirer les conséquences de l'interdépendance croissante entre les pays de la zone euro. "Nous devons désormais déterminer ensemble nos politiques économiques, afin de renforcer notre convergence et notre compétitivité au service de notre prospérité commune", explique Nicolas Sarkozy, qui confirme qu'Angela Merkel et lui feront des propositions communes en ce sens avant la fin de l'été. Hollande parle d'affichage Mais "pour réussir dans cette entreprise, pour entraîner ses partenaires, la France (...) doit être exemplaire dans la remise en ordre de ses comptes publics et de son économie", écrit-il. Il rappelle que les décisions prises à Bruxelles l'ont été en privilégiant l'intérêt général et malgré des sensibilités politiques différentes et il invite les parlementaires français à faire preuve du même sens des responsabilités. "En France, dans les mois qui viennent, nous avons besoin aussi de nous rassembler sur ces questions essentielles, au-delà des intérêts partisans", écrit le président aux parlementaires. Sans la citer expressément, il fait clairement allusion à la "règle d'or budgétaire", dont la ratification permettrait à la France de mettre ses pas dans ceux de l'Allemagne. Le chef de l'Etat "n'a aucune leçon à donner, il a même plutôt une repentance à avouer : c'est sous son mandat que les comptes publics se sont dégradés avec la plus grande rapidité et, hélas, la plus grande intensité", a jugé François Hollande, candidat à la primaire socialiste, en marge d'un déplacement de campagne à Asnières (Hauts-de-Seine). "L'histoire retiendra que la décennie de la droite au pouvoir aura été celle du doublement de la dette; aux dires mêmes de la Cour des comptes, la gestion de M. Sarkozy et de ses amis est responsable des 2/3 des déficits", a réagi Martine Aubry, patronne du parti en congé de ses fonctions et candidate à la primaire socialiste.

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