Les JO d'hiver 2018 attribués à Pyeongchang

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Le CIO a désigné mercredi la ville sud-coréenne de Pyeongchang pour organiser les Jeux olympiques d'hiver de 2018. Considérée comme favorite, elle a devancé ses concurrentes, Annecy et Munich, dès le premier tour de l'élection.

L'annonce des résultats a été accueillie par une explosion de joie par les Sud-Coréens présents à Durban, en Afrique du Sud. La ville sud-coréenne de Pyeongchang a été élue mercredi hôte des Jeux Olympiques d'hiver 2018. Le président du CIO, Jacques Rogge, l'a annoncé devant une large assemblée. Grande favorite, Pyeongchang était candidate pour la troisième fois après ses échecs pour les JO de 2010 et 2014. Elle l'a emporté au premier tour du vote du Comité international olympique (CIO) devant Annecy et Munich. Battue, Annecy prend aussi une déculottée. Selon le décompte lors du vote au CIO, la ville savoyarde n'a en effet obtenu que 7 voix, contre 69 pour Pyeongchang - Munich en a recueilli 25. Pyeongchang devient ainsi la troisième ville asiatique à accueillir des Jeux d'hiver, après deux cités japonaises, Sapporo en 1972 et Nagano en 1998 (la Corée du Sud n'a quant à elle organisé qu'une seule fois des Jeux Olympiques, ceux d'été, en 1988 à Séoul). La population de Pyeongchang a applaudi à tour rompre à l'annonce des résultats, aux cris de "Oui, c'est Pyeongchang!". Des feux d'artifice ont été tirés, et des touristes se sont mêlés à la foule pour danser sur une musique folklorique locale. Des gens criaient leur joie en levant le poing, d'autres pleuraient. Dossier technique de qualité Pyeongchang a pu compter sur un dossier technique de qualité. Appréciée par la commission d'évaluation pour les JO 2010 décernés à Vancouver, la ville a été la mieux notée pour l'attribution des JO 2014, finalement attribués à Sotchi, et n'a connu que quelques changements depuis. Le budget de campagne, estimé à plus de 100 millions d'euros, est révélateur de la puissance de la candidature soutenue par de grandes entreprises nationales, l'ensemble de la classe politique et de la population. La règle non écrite de l'alternance des continents voulait aussi, qu'après deux éditions en Europe -Turin 2006, Sotchi 2014 -, deux en Amérique du Nord -Salt Lake City 2002, Vancouver 2010-, les JO d'hiver retournent en Asie pour la première fois depuis 1998 et Nagano. En revanche, les aléas climatiques de la région, déjà stigmatisés au Japon et les problèmes organisationnels rencontrés lors des différentes épreuves de ski alpin, de fond ou de biathlon organisées en Corée et souvent critiquées par les athlètes participants, étaient autant d'handicaps potentiels. "C'est dur à encaisser" Chantal Jouanno a affirmé que le sport français dans son ensemble devrait tirer les conclusions qui s'imposent désormais. Interrogée sur France 2 sur les quatre défaites des candidatures françaises présentées depuis 2004, la ministre des Sports a répondu: "C'est dur à encaisser pour le sport français, parce que le sport français ne mérite pas ça, mais on va apprendre de cette défaite. On n'a sans doute pas suffisamment appris des précédentes défaites. On va apprendre de celle-ci. On va clairement débriefer". De son côté, Charles Beigbeder s'est dit "surpris et extrêmement déçu par l'ampleur de la défaite". "Mais nous acceptons ce verdict d'une compétition quasi sportive et nous souhaitons bonne chance à Pyeongchang", a conclu, fairplay, le patron de la candidature d'Annecy.

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