François Hollande

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François Hollande, né le 12 août 1954 à Rouen (Seine-Maritime), est un homme politique français. Premier secrétaire du Parti socialiste de 1997 à 2008, maire de Tulle de 2001 à 2008, il est député de la première circonscription de la Corrèze et préside le conseil général de la Corrèze depuis 2008. Il est par ailleurs candidat à la primaire présidentielle socialiste de 2011.

Origines, études et famille[modifier]François Hollande est le fils du docteur Georges Hollande, médecin ORL et partisan de l'Algérie française, et de Nicole Tribert, assistante sociale. Il passe son enfance à Bois-Guillaume, ville résidentielle sur les hauteurs de Rouen, où il est élève au Pensionnat Jean-Baptiste-de-La-Salle de Rouen. Puis à Neuilly-sur-Seine, où il est élève au Lycée Pasteur. Il est licencié en droit de la Faculté de Paris[réf. nécessaire], diplômé de HEC Paris[2], de l'Institut d'études politiques de Paris[réf. nécessaire] et de l'École nationale d'administration (ENA), dont il sort 7e (promotion Voltaire)[3]. À la fin des années 1970, il rencontre Ségolène Royal lors d'une soirée de l'ENA. Vivant en concubinage, le couple Hollande-Royal a eu quatre enfants : Thomas (1984), Clémence (1986), Julien (1987) et Flora (1992). Ségolène Royal a démenti la rumeur selon laquelle ils avaient conclu un pacte civil de solidarité (PACS). Leur séparation a été officialisée le soir du second tour des élections législatives, le 17 juin 2007. Sa compagne actuelle est la journaliste Valérie Trierweiler[4]. Carrière politique[modifier] Débuts : un économiste de gauche[modifier]François Hollande présida la section de l'UNEF à l’Institut d'études politiques de Paris. En 1974, il entre à HEC Paris et y préside le comité de soutien à François Mitterrand. En 1980, sorti de l'ENA, il devient auditeur à la Cour des comptes. Il était entré un an auparavant au Parti socialiste, et devient, grâce à Jacques Attali, conseiller de François Mitterrand pour les questions économiques. En juin 1981, il se présente aux législatives contre Jacques Chirac dans la circonscription d'Ussel (Corrèze) mais est battu dès le premier tour. Il obtient 26 % des suffrages tandis que le président du RPR dépasse les 50 %. À l'élection de François Mitterrand, en 1981, il devient chargé de mission (toujours à propos d'économie) pour l'Élysée, à l'époque où le nouveau pouvoir entame sa politique de relance par la demande (selon les principes de John Maynard Keynes) et des nationalisations. En 1983, il est directeur de cabinet de deux porte-paroles successifs du gouvernement de Pierre Mauroy : Max Gallo et Roland Dumas. La même année, il échoue aux élections municipales, mais devient conseiller municipal d'Ussel (Corrèze), la circonscription de Jacques Chirac. En 1984, peu tenté par les querelles de tendances, il fonde les transcourants avec quelques amis, notamment Jean-Yves Le Drian, Jean-Pierre Mignard et Jean-Michel Gaillard. De la députation à la direction du PS[modifier]Aux élections législatives de 1988, qui se déroulent après la réélection de François Mitterrand, il est élu député de Tulle (1re circonscription de la Corrèze), avec près de 53 % des suffrages exprimés. Il est nommé professeur d'économie en 3e année de l'Institut d'études politiques de Paris de 1988 à 1991. En 1990, il soutient la motion Mauroy-Mermaz-Jospin au congrès de Rennes. En 1993, il perd son mandat de député et prend la présidence du « Club témoin » de Jacques Delors, qu'il conserve jusqu'en 1997. Il en est actuellement président d'honneur. Magistrat de la Cour des comptes, François Hollande dispose d'une équivalence lui permettant d'exercer la profession d'avocat : il travaille donc quelque temps dans le cabinet de son ami Jean-Pierre Mignard. En novembre 1994, il devient secrétaire national du Parti socialiste chargé des questions économiques. Il se rapproche de Lionel Jospin après le renoncement de Jacques Delors (qu'il soutenait dans son éventuelle candidature). Lionel Jospin fait de lui un des porte-paroles de sa campagne présidentielle, puis celui du parti en octobre 1995. Après la victoire de la gauche plurielle, en 1997, François Hollande retrouve son siège de député (avec 54 % des suffrages exprimés) et Lionel Jospin est nommé Premier ministre. Ce dernier le choisit pour lui succéder comme Premier secrétaire du parti. Il entre au bureau national du PS en novembre 1997. En 1999, François Hollande est élu député européen, mais il ne conserve pas son mandat, préférant garder celui de député français, pour cause de non-cumul, mais aussi parce que son rôle était d'être une « locomotive électorale » sans intention de siéger[5]. Il devient cette même année vice-président de l'Internationale socialiste. En 2001, il est enfin élu maire de Tulle, avec 53 % des voix au premier tour. Chef de l'opposition à la droite[modifier] François Hollande, à Paris, en 2005.En dépit de la défaite de la gauche, il est réélu député le 16 juin 2002, avec 52,92 % des suffrages exprimés[6]. Après le retrait de Lionel Jospin de la vie politique, il devient véritablement le patron du Parti socialiste. À ce titre, il dirige la rédaction du programme socialiste pour les élections régionales et cantonales de 2004. En mars 2004, le PS remporte 20 des 22 régions de métropole et la Guadeloupe, tandis que les deux tiers des cantons renouvelables élisent un conseiller de gauche : 51 des 100 départements ont ainsi un président de gauche (pour la première fois depuis 1946). En juin suivant, le PS obtient 28,9 % des suffrages aux élections européennes, son record pour ce scrutin. À la fin du printemps, François Hollande met au point le calendrier d'élaboration du programme du Parti socialiste en vue des élections nationales de 2007. Le texte est soumis aux membres du PS et approuvé le 22 juin 2006. Le projet finalisé est approuvé par le conseil national du Parti le 1er juillet suivant. Toujours en 2004, il prend position pour le « oui » à la Constitution européenne et s'oppose ainsi au numéro deux du parti, Laurent Fabius. Il organise un référendum interne au PS sur la question : le 1er décembre, les militants votent « oui » à 59 %. S'il laisse son poste de numéro deux à Laurent Fabius, il remplace plusieurs des partisans du « non » au Secrétariat national par des promoteurs du « oui », dont un certain nombre de ministres de Lionel Jospin : Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn, Jack Lang, etc. En revanche, il sort affaibli du référendum du 29 mai 2005, où la majorité des Français, et des sympathisants socialistes selon les sondages, ont voté « non ». Il sort partiellement renforcé du congrès du Mans de 2005, où la motion dont il est le premier signataire (aux côtés de Martine Aubry, Jack Lang, DSK, Ségolène Royal, Julien Dray et Bertrand Delanoë) obtient 54 % des suffrages exprimés lors du vote des militants, une majorité moins confortable que celles obtenues précédemment (84 % en 1997, 73 % en 2000, 61 % en 2003) mais plus importante que celles de François Mitterrand aux congrès d'Épinay (1971) et de Metz (1979), où la motion de la direction était en dessous des 50 %. Voulant mettre fin à un an de vives discussions et de querelles dangereuses, François Hollande choisit de proposer une synthèse aux courants minoritaires, qui l'acceptent. Le 24 novembre 2005, étant le seul candidat, il est réélu premier secrétaire du PS avec 76,96 %. En 2006, devant la montée des intentions de vote en faveur de sa compagne Ségolène Royal, il renonce à ses ambitions présidentielles[7]. Celle-ci remporte la primaire socialiste, mais n'emporte pas l'élection présidentielle de 2007. Le 17 juin 2007, François Hollande est réélu député de la première circonscription de la Corrèze au second tour, avec 60,25 % des suffrages exprimés[8]. Quelques jours plus tôt, conformément à ses déclarations antérieures, il avait déclaré qu'il ne serait pas candidat à sa propre succession à la tête du PS en novembre 2008. Au soir des législatives, une dépêche de l'AFP officialise sa séparation d'avec Ségolène Royal[9]. Sa nouvelle compagne est la journaliste journaliste Valérie Trierweiler[10],[11]. Il est élu conseiller général de la Corrèze au premier tour le 10 mars 2008, dans le canton de Vigeois, avec près de 55 % des suffrages exprimés. Il accède le 27 mars suivant à la présidence du conseil général de la Corrèze, dirigé jusqu'alors par l'UMP Jean-Pierre Dupont. La liste qu'il conduit emporte l'élection municipale à Tulle dès le premier tour, avec plus de 72 % des suffrages exprimés. En application de la loi du non cumul des mandats, il démissionne de son mandat de conseiller municipal de Tulle, l'un de ses proches, Bernard Combes, lui succédant en tant que maire. À la suite du congrès de Reims, qui voit s'opposer de façon virulente les différentes motions du Parti socialiste, Martine Aubry lui succède au poste de poste de premier secrétaire, le 26 novembre 2008. Primaire présidentielle socialiste de 2011[modifier]Article détaillé : Primaire présidentielle socialiste de 2011.Dans les mois qui suivent son départ de la direction du Parti socialiste, François Hollande se fait discret au niveau médiatique et travaille à la préparation d'un projet autour de trois grands axes : la production, la fiscalité et l'éducation ; pour ce faire, il lance notamment l'association « Répondre à gauche » et participe à plusieurs colloques. À partir de 2010, les sondages indiquent une progression des intentions de vote en sa faveur et la presse se fait l'écho de ses ambitions en vue de la primaire présidentielle socialiste de 2011[12]. Ayant conditionné sa candidature à sa reconduction à la présidence du conseil général de la Corrèze[13], il se déclare officiellement candidat à la primaire socialiste à Tulle, quelques heures après sa réélection, le 31 mars 2011[14]. Détail des mandats et fonctions[modifier] Mandats parlementaires[modifier]Député[15] 23/06/1988 - 01/04/1993 : député de la 1re circonscription de la Corrèze Depuis le 12/06/1997 : député de la 1re circonscription de la Corrèze Député européen 20/07/1999 - 16/12/1999 : député européen Mandats locaux[modifier]Conseil régional 23/03/1992 - 30/03/1992 : conseiller régional du Limousin 16/03/1998 - 02/04/2001 : vice-président du conseil régional du Limousin Conseil général Depuis le 20/03/2008 : président du conseil général de la Corrèze Conseil municipal 14/03/1983 - 16/03/1989 : conseiller municipal d'Ussel (Corrèze) 17/03/1989 - 24/06/1995 : adjoint au maire de Tulle 25/06/1995 - 18/03/2001 : conseiller municipal de Tulle 19/03/2001 - 09/03/2008 : maire de Tulle Fonctions politiques[modifier]secrétaire national du PS, chargé des questions économiques (1994-1995). porte-parole, secrétaire national du PS, chargé de la presse (1995-1997). Membre du bureau national et Premier Secrétaire du Parti Socialiste (1997-2008). Informations complémentaires[modifier] Affiliations[modifier]Membre du conseil d'administration de l'Institut de relations internationales et stratégiques[16]. Membre depuis 1996 de la French-American Foundation - France(FAF - Fr)[17]. Bibliographie[modifier] Ouvrages de François Hollande[modifier]La Gauche bouge, ouvrage collectif écrit sous le pseudonyme de Jean-François Trans, éd. Jean-Claude Lattès, 1995 L'Heure des choix. Pour une économique politique, avec Pierre Moscovici, 1991, ISBN 2-7381-0146-1 L'Idée socialiste aujourd'hui, éd. Omnibus, 2001 (en collaboration) Devoirs de vérité, entretiens avec Edwy Plenel, éd. Stock, 2007 Droit d'inventaires, entretiens avec Pierre Favier, Le Seuil, novembre 2009 (ISBN 9782020979139) Préface à Pourquoi pas le socialisme ? de Gerald Cohen, L'Herne, 2010 (ISBN 9782851979216) Ouvrages et articles consacrés à François Hollande[modifier]François Bachy, François Hollande, un destin tranquille, éd. Plon, 2001 [Biographie] ; L'Énigme Hollande, éd. Plon, 2005 [Essai sur la situation actuelle et à venir du Premier secrétaire du PS] « De la rue de Solférino à la rue de Varenne ? — Hollande : quand le joker entre dans le jeu », Le Nouvel Observateur, 6 décembre 2001 « François Hollande, l'autre pays du socialisme », Le Monde, 12 juin 2003 « François Hollande — En situation, enfin », Challenges, 24 juin 2004 « La consultation au PS sur l'Europe est une victoire personnelle de M. Hollande », Année politique, économique et sociale 2004, éd. Événements et tendances, 2005 Claude Estier, Un combat centenaire. 1905-2005. Histoire des socialistes français, Le Cherche-midi éditeur, 2005 Marie-Ève Malouines et Carl Meeus, La Madone et le Culbuto, ou l'inlassable ambition de Ségolène Royal et François Hollande (Fayard, impr. 2006) (ISBN 2-213-62354-6). Notes[modifier]1.↑ Le Who's Who In France (éd. 2006) 2.↑ HEC PAris - Grande École - FAQ [archive] 3.↑ « Vous avez dit “normal” ? » [archive], Le Point, 24 février 2011. 4.↑ « François Hollande officialise sa liaison avec une journaliste » [archive], Le Point, 13 octobre 2010. 5.↑ Laurent de Boissieu, « Tous les candidats élus au Parlement européen ne siègeront pas [archive] », La Croix, 9 juin 2009. Consulté le 14 novembre 2010 6.↑ Élections législatives de 2002 - résultats dans le première circonscription de la Corrèze [archive] sur le site du ministère de l'Intérieur. 7.↑ Sylvie Pierre-Brossolette, « L'homme qui fait peur à Sarkozy… et à DSK », Le Point, no 2006, 24 février 2011, p. 33. 8.↑ Élections législatives de 2007 - résultats dans le première circonscription de la Corrèze [archive] sur le site du ministère de l'Intérieur. 9.↑ « En annonçant sa séparation d'avec M. Hollande, Mme Royal peut afficher ambitions et désaccords » [archive], Le Monde, 17 juin 2007. 10.↑ Royal 'wanted love rival sacked [archive], The Telegraph, 25 juin 2007. 11.↑ How bloggers revealed Royal's break-up [archive], The Telegraph, 24 juin 2007. 12.↑ « François Hollande, la tortue du PS » [archive], Le Point, 1er mars 2011. 13.↑ « Hollande pas candidat aux primaires s'il est battu aux cantonales » [archive], site de RMC, 20 janvier 2011. 14.↑ « Hollande officiellement en course pour 2012 » [archive], site d'Europe 1, 31 mars 2011. 15.↑ (fr) Fiche de député sur le site de l'Assemblée nationale [archive] 16.↑ Organigramme [archive]

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